Clipart © Microsoft Office
« Péter peut provoquer le cancer est le résultat d’une étude publiée le 30 février 2011. Cette étude a été menée par le Pr William Beurk, à l’Université de Petison, dans l’Etat du Masichuset aux Etats-Unifiés, auprès de plus de 20 personnes, pendant près de 4 mois. Le Professeur affirme que les pets peuvent provoquer certains cancers à cause des gaz que vous inhalez au moment de leur exécution ».
Quand vous lisez ce genre de communiqué, quelle est votre réaction ?
1) Vous paniquez et vous chercher le moyen de ne plus faire de pets
b[2) Vous êtes intrigué sur le moment mais en relisant, vous avez compris qu’il s’agit d’une bonne blague
3) Vous riez et vous voyez tout de suite que c’est une bonne blague
Si vous faites partie des 2 dernières catégories, tout va bien, vous avez l’esprit bien clair et critique. Vous avez repéré, plus ou moins vite, que ce genre d’annonce a été montée de toute pièce pour faire peur aux gens.
En lisant bien chaque mot, vous avez immédiatement repéré les grossières erreurs glissées dans le texte : « 30 février 2011 » qui n’existe pas ; « Pr William Beurk » qui sonne assez faux, « Masichuset aux Etats-Unifiés » qui n’existent pas, « auprès de 20 personnes pendant 4 mois », ce qui constitue un panel et un temps vraiment minimes pour mener une étude sérieuse…
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b[2) Vous êtes intrigué sur le moment mais en relisant, vous avez compris qu’il s’agit d’une bonne blague
3) Vous riez et vous voyez tout de suite que c’est une bonne blague
Si vous faites partie des 2 dernières catégories, tout va bien, vous avez l’esprit bien clair et critique. Vous avez repéré, plus ou moins vite, que ce genre d’annonce a été montée de toute pièce pour faire peur aux gens.
En lisant bien chaque mot, vous avez immédiatement repéré les grossières erreurs glissées dans le texte : « 30 février 2011 » qui n’existe pas ; « Pr William Beurk » qui sonne assez faux, « Masichuset aux Etats-Unifiés » qui n’existent pas, « auprès de 20 personnes pendant 4 mois », ce qui constitue un panel et un temps vraiment minimes pour mener une étude sérieuse…
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Les victimes de cybercondrie prendront peur immédiatement
Par contre, parmi les internautes, il se trouvera certaines personnes qui paniqueront immédiatement et qui n’oseront plus péter. En plus, ils répandront très vite la rumeur et feront peur à d’autres personnes, jusqu’à ce que cela fasse boule de neige…
Ces internautes d’un genre particulier sont des « cybercondriaques ». C’est un terme proche de « hypocondriaques », ceux qui ont peur des maladies et qui pensent qu’ils ont toutes les maladies du monde.
Depuis quelques années, avec l’apparition d’internet, c’est la cybercondrie qui a fait son apparition. Pour certains, dès qu’ils ont un petit bobo, comme un mal de tête, ils tapent sur un moteur de recherche « mal de tête » et très souvent apparaît « cancer, tumeur cérébrale… ». Ces termes provoquent immédiatement chez ces personnes la panique et une peur qui deviennent vite incontrôlables. Elles retourneront tous les jours sur le net pour effectuer d’autres vérifications et elles trouveront d’autres choses qui ne feront qu’amplifier leur anxiété…
En quelques clics, les cybercondriaques pensent qu’ils sont gravement malades et qu’ils vont prochainement mourir. Bien entendu, ils se focaliseront sur les sites qui leur annoncent le pire plutôt que le meilleur. En plus, ils font confiance à des sites qui sont en tête des moteurs de recherche, ce qui ne préjugent nullement de leur qualité et de leur sérieux !
Ces internautes d’un genre particulier sont des « cybercondriaques ». C’est un terme proche de « hypocondriaques », ceux qui ont peur des maladies et qui pensent qu’ils ont toutes les maladies du monde.
Depuis quelques années, avec l’apparition d’internet, c’est la cybercondrie qui a fait son apparition. Pour certains, dès qu’ils ont un petit bobo, comme un mal de tête, ils tapent sur un moteur de recherche « mal de tête » et très souvent apparaît « cancer, tumeur cérébrale… ». Ces termes provoquent immédiatement chez ces personnes la panique et une peur qui deviennent vite incontrôlables. Elles retourneront tous les jours sur le net pour effectuer d’autres vérifications et elles trouveront d’autres choses qui ne feront qu’amplifier leur anxiété…
En quelques clics, les cybercondriaques pensent qu’ils sont gravement malades et qu’ils vont prochainement mourir. Bien entendu, ils se focaliseront sur les sites qui leur annoncent le pire plutôt que le meilleur. En plus, ils font confiance à des sites qui sont en tête des moteurs de recherche, ce qui ne préjugent nullement de leur qualité et de leur sérieux !
La cybercondrie, une véritable maladie
Fort heureusement, tous les internautes férus de diagnostic médical sur le net ne se transformeront pas en cybercondriaques. La majorité se rendra vite compte qu’il prend peur pour rien. Si la panique s’installe, ils iront consulter leur médecin traitant qui saura les rassurer. Mais, pour une minorité, la peur s’installera et s’amplifiera, ce qui aura un impact sur leur vie.
Peut-on blâmer les cybercondriaques ?
Il serait trop facile de rire d’eux et de les critiquer en disant : « n’importe quoi, tu ne crois que des bêtises »…
Les cybercondriaques sont vraiment malades, psychologiquement. C’est plus fort qu’eux. Ils n’arrivent pas à faire autrement que de se précipiter sur le net à chaque petit bobo qui survient. Un psychologue ou un psychiatre semblent être la seule solution pour qu’ils puissent s’en sortir et vivre, à nouveau, normalement.
Alors, pour éviter de sombrer dans la cybercondrie :
- faites confiance à votre médecin
- faites le tri dans les sites que vous visitez, il en existe de très sérieux qui préfèrent vous aidez à aller mieux plutôt qu’à vous enfoncer en vous faisant peur
- rappelez-vous une chose : on attire ce à quoi on pense le plus...
- vivez la vie pleinement et concentrez-vous sur le moment présent, vous verrez, vous ne penserez plus à d’éventuelles maladies qui pourraient peut-être survenir dans un temps hypothétique, ce qui ne pourra que gâcher votre vie.
Peut-on blâmer les cybercondriaques ?
Il serait trop facile de rire d’eux et de les critiquer en disant : « n’importe quoi, tu ne crois que des bêtises »…
Les cybercondriaques sont vraiment malades, psychologiquement. C’est plus fort qu’eux. Ils n’arrivent pas à faire autrement que de se précipiter sur le net à chaque petit bobo qui survient. Un psychologue ou un psychiatre semblent être la seule solution pour qu’ils puissent s’en sortir et vivre, à nouveau, normalement.
Alors, pour éviter de sombrer dans la cybercondrie :
- faites confiance à votre médecin
- faites le tri dans les sites que vous visitez, il en existe de très sérieux qui préfèrent vous aidez à aller mieux plutôt qu’à vous enfoncer en vous faisant peur
- rappelez-vous une chose : on attire ce à quoi on pense le plus...
- vivez la vie pleinement et concentrez-vous sur le moment présent, vous verrez, vous ne penserez plus à d’éventuelles maladies qui pourraient peut-être survenir dans un temps hypothétique, ce qui ne pourra que gâcher votre vie.