© 2010 - Brunet Isabelle
J’ai testé pour vous les fours solaires. Comme beaucoup de monde, j’avais entendu parler des fours solaires mais je ne m’étais pas penchée sur la question puisque j’habite dans le Nord de la France. J’ai découvert un site offrant gratuitement un très bon guide au format pdf sur les fours solaires. Je me suis donc intéressée au problème.
Pas besoin d'habiter dans le Sud
Et là, j’ai été « emballée » : c’est simple, pratique, facile à utiliser, quasiment gratuit (quelques frais de construction) et surtout c’est bon !
Je ne comprends pas que ce procédé ne soit pas plus utilisé dans de nombreux pays en voie de développement ! L’énergie solaire est gratuite, le four n’engendre pas de pollution et il peut être fabriqué avec des matériaux de récupération !
Habitant dans le Pas-de-Calais, où comme le dit Michel Galabru dans « Bienvenue chez les ch’tis » : « C’est le Nord ! », je n’étais pas sûr de pouvoir utiliser ce type de four. Hé bien si ! Cela fonctionne très bien. Evidemment, les jours où le temps sera gris et où la pluie tombera, je ne pourrai pas l’utiliser, mais dès les premiers rayons du soleil, il sera en fonctionnement.
Je ne comprends pas que ce procédé ne soit pas plus utilisé dans de nombreux pays en voie de développement ! L’énergie solaire est gratuite, le four n’engendre pas de pollution et il peut être fabriqué avec des matériaux de récupération !
Habitant dans le Pas-de-Calais, où comme le dit Michel Galabru dans « Bienvenue chez les ch’tis » : « C’est le Nord ! », je n’étais pas sûr de pouvoir utiliser ce type de four. Hé bien si ! Cela fonctionne très bien. Evidemment, les jours où le temps sera gris et où la pluie tombera, je ne pourrai pas l’utiliser, mais dès les premiers rayons du soleil, il sera en fonctionnement.
Une fabrication et une utilisation faciles
Plusieurs modèles de fours solaires sont réalisables, en fonction des besoins et des envies du bricoleur. Le premier modèle que j’ai testé est très simple : un pare-soleil de voiture, plié en forme de cornet, posé sur une veille poubelle. Un plat en métal avec un couvercle, le tout de couleur foncée, emballé dans un sac spécial four (les fameux sacs qui permettent de cuire un poulet sans salir le four traditionnel), placé au milieu du cornet et le tour est joué. Une précision importante, il faut des aliments dans le plat, bien sûr ! Moi, j’avais mis des courgettes. Au bout de 2 heures, c’était cuit.
Enchantée par le procédé (ça cuit tout seul, sans surveillance !), j’ai donc décidé de faire un peu de bricolage. Le deuxième four a été réalisé à l’aide d’une plaque de carton de récupération, de papier aluminium, et de colle bio (à base de farine et d’eau). La forme est une base comportant 2 cotés et un dos, le tout recouvert de papier alu collé à l’intérieur. Pour la cuisson, j’utilise toujours le même plat en métal (de couleur marron ; noir serait plus efficace mais je n’en ai pas) et le même sac à four (c’est réutilisable puisqu’il y a juste de la vapeur d’eau à l’intérieur, il suffit de le faire sécher après utilisation).
J’ai utilisé ce modèle pour cuire de gros épis de maïs (cuisson de 12 h 30 à 16 h 30), des grosses betteraves rouges (cuisson de 11 h 30 à 17 h 30) et c’est excellent. Les aliments sont moelleux, c’est une bonne cuisson vapeur. J’utilise également ce four pour sécher des prunes et des tomates. Là, je mets juste les ingrédients sur une grille à l’air libre et je les laisse toutes la journée. J’ai encore pleins d’aliments à tester mais cela dépendra du temps.
Enchantée par le procédé (ça cuit tout seul, sans surveillance !), j’ai donc décidé de faire un peu de bricolage. Le deuxième four a été réalisé à l’aide d’une plaque de carton de récupération, de papier aluminium, et de colle bio (à base de farine et d’eau). La forme est une base comportant 2 cotés et un dos, le tout recouvert de papier alu collé à l’intérieur. Pour la cuisson, j’utilise toujours le même plat en métal (de couleur marron ; noir serait plus efficace mais je n’en ai pas) et le même sac à four (c’est réutilisable puisqu’il y a juste de la vapeur d’eau à l’intérieur, il suffit de le faire sécher après utilisation).
J’ai utilisé ce modèle pour cuire de gros épis de maïs (cuisson de 12 h 30 à 16 h 30), des grosses betteraves rouges (cuisson de 11 h 30 à 17 h 30) et c’est excellent. Les aliments sont moelleux, c’est une bonne cuisson vapeur. J’utilise également ce four pour sécher des prunes et des tomates. Là, je mets juste les ingrédients sur une grille à l’air libre et je les laisse toutes la journée. J’ai encore pleins d’aliments à tester mais cela dépendra du temps.
Des précautions à prendre
Attention, 2 précautions importantes sont à prendre lors de l’utilisation d’un four solaire : mettre des lunettes de soleil lorsqu’on regarde le four (la réverbération est très forte, cela est très risqué pour les yeux) et utiliser des protections pour retirer le plat (le métal est très chaud, ainsi que la vapeur qui sort du plastique).
Malheureusement, dans le Nord, l’été n’est pas toujours fameux. Mais je n’abandonnerai pas pour autant le four solaire. Cet hiver, je vais en profiter pour construire un modèle « boîte » que je testerai l’année prochaine. Maintenant que j’ai essayé, je suis accro au procédé et je ne peux plus m’en passer.
Si vous aussi, vous voulez tester, je vous recommande ce guide gratuit http://www.impi.ch/idees-cook/Manuel_cuisson_solaire_idcook.pdf
Vous y trouverez toutes les informations nécessaires à la construction de différents modèles de fours solaires, mais aussi des conseils en fonction de l’ensoleillement et même des recettes.
Une dernière info, si vous n’avez pas de sac spécial four (distribué en France apparemment seulement par des sociétés de VPC), pas de panique, un très grand saladier (en verre translucide allant au four, genre pyrex) ou même un hublot de machine à laver peuvent faire l’affaire.
Une dernière chose, si vous aussi vous devenez accro aux fours solaires, soyez sympa, ne gardez pas l’info pour vous, faites-en profiter votre entourage !
Malheureusement, dans le Nord, l’été n’est pas toujours fameux. Mais je n’abandonnerai pas pour autant le four solaire. Cet hiver, je vais en profiter pour construire un modèle « boîte » que je testerai l’année prochaine. Maintenant que j’ai essayé, je suis accro au procédé et je ne peux plus m’en passer.
Si vous aussi, vous voulez tester, je vous recommande ce guide gratuit http://www.impi.ch/idees-cook/Manuel_cuisson_solaire_idcook.pdf
Vous y trouverez toutes les informations nécessaires à la construction de différents modèles de fours solaires, mais aussi des conseils en fonction de l’ensoleillement et même des recettes.
Une dernière info, si vous n’avez pas de sac spécial four (distribué en France apparemment seulement par des sociétés de VPC), pas de panique, un très grand saladier (en verre translucide allant au four, genre pyrex) ou même un hublot de machine à laver peuvent faire l’affaire.
Une dernière chose, si vous aussi vous devenez accro aux fours solaires, soyez sympa, ne gardez pas l’info pour vous, faites-en profiter votre entourage !
Première publication sur notre ancien site le Dimanche 13 septembre 2009, modifié ce jour.