© 2010 - Brunet Isabelle
L’homéopathie connaît un succès de plus en grand en France. De plus en plus d’individus prennent des granules pour se soigner. D’autres au contraire, la dénigrent et ne veulent pas en entendre parler. Que faut-il en penser ?
C’est quoi, au fait, l’homéopathie ?
C’est une médecine douce (ou parallèle ou alternative). Elle existe depuis près de deux siècles. Elle a été découverte par Samuel Hahnemann (1755-1843). C’est un médecin allemand qui a renoncé très vite à la pratique de la médecine. Il préférait se consacrer à l’écriture et à la traduction. C’est précisément en traduisant un ouvrage d’un Ecossais sur le quinquina du Pérou qu’il se rend compte que cette plante provoque de la fièvre chez celui qui l’absorbe.
Le principe de similitude
Il en déduit le fameux principe de similitude qui est la base (la première loi) de l’homéopathie et qui signifie que : « Pour guérir une maladie, il faut administrer un remède qui donnerait au malade, s'il était bien portant, la maladie dont il souffre. » Cela signifie que les maladies se soignent par les médicaments qui provoquent les mêmes symptômes que la maladie elle-même.
Mais, dès le départ l’homéopathie a ses détracteurs essentiellement auprès des adeptes de la médecine officielle, qui ne croient pas au pouvoir de guérison de ces plantes administrées en dose infinitésimale.
Hahnemann persiste et continue ses recherches. Il fait des conférences et publie des ouvrages qui attirent des partisans de plus en plus nombreux.
Ses recherches et ses écrits permettent de poser les deux autres principes de l’homéopathie.
Mais, dès le départ l’homéopathie a ses détracteurs essentiellement auprès des adeptes de la médecine officielle, qui ne croient pas au pouvoir de guérison de ces plantes administrées en dose infinitésimale.
Hahnemann persiste et continue ses recherches. Il fait des conférences et publie des ouvrages qui attirent des partisans de plus en plus nombreux.
Ses recherches et ses écrits permettent de poser les deux autres principes de l’homéopathie.
Le principe de la globalité
A côté de la loi de la similitude, est mis en avant la loi ou le principe de la globalité qui signifie que le patient est soigné par l’homéopathe dans sa globalité, en son entier. C’est pour cette raison que le médecin lui pose une série de questions précises afin de comprendre d’où peut provenir sa maladie. Le physique, le psychique sont ainsi explorés et le traitement est, de ce fait, individualisé. Chacun reçoit le traitement qui lui correspond vraiment.
Le principe de l'infinitésimal
Dernier principe de l’homéopathie : la loi de l’infinitésimal. Après avoir administré des doses trop fortes de « poisons » à ses patients entraînant une grande toxicité, Hahnemann a décidé de les diluer mais la dilution provoquait la perte de leurs effets pharmacologiques. Il s’est donc tourné vers la dynamisation qui n’entraînait nullement ces effets néfastes.
Ainsi, Hahnemann est parvenu à la conclusion suivante : l’homéopathie doit être administrée à très petites doses, ce qui ne nuit en rien à son efficacité.
L’homéopathie existe sous diverses formes : solides (granules dans de petits tubes, globules de saccharose, poudre), liquides (gouttes, ampoules) ou semi-solides (suppositoires, pommades).
Ainsi, Hahnemann est parvenu à la conclusion suivante : l’homéopathie doit être administrée à très petites doses, ce qui ne nuit en rien à son efficacité.
L’homéopathie existe sous diverses formes : solides (granules dans de petits tubes, globules de saccharose, poudre), liquides (gouttes, ampoules) ou semi-solides (suppositoires, pommades).
Choisissez le bon homéopathe
De nombreux détracteurs se font entendre. Ils mettent en avant son effet placebo plutôt que réel. Des études cliniques ont été effectuées et les résultats seraient favorables à l’homéopathie mais il faudrait pousser encore plus loin les recherches. A côté de cela, l’homéopathie fait de plus en plus d’émules…
Si cela vous intéresse, il y a de nombreux homéopathes en France. Sachez qu’ils doivent obligatoirement être médecins pour pouvoir se dire homéopathes. Ils sont reconnus par l’Ordre des médecins depuis 1997. Un diplôme en pharmacie spécialisé existe, mais il n’est pas obligatoire.
Les doses d’homéopathie sont délivrées en pharmacie, en vente libre sans ordonnance.
Si cela vous intéresse, il y a de nombreux homéopathes en France. Sachez qu’ils doivent obligatoirement être médecins pour pouvoir se dire homéopathes. Ils sont reconnus par l’Ordre des médecins depuis 1997. Un diplôme en pharmacie spécialisé existe, mais il n’est pas obligatoire.
Les doses d’homéopathie sont délivrées en pharmacie, en vente libre sans ordonnance.
Des effets secondaires minimes
Les effets secondaires de l’homéopathie sont peu nombreux mais ils existent quand même, contrairement à ce que l’on pourrait penser.
Le premier effet secondaire concerne les personnes intolérantes au saccharose qui compose les granules.
L’autre effet secondaire résulte tout simplement du mauvais usage de l’homéopathie. Cette dernière étant une médecine très précise, si vous tombez sur un médecin homéopathe peu compétent, vous risquez d’aggraver la maladie, d’où la nécessité de bien choisir son homéopathe. Le bouche à oreille peut être un moyen de bien le choisir.
Le premier effet secondaire concerne les personnes intolérantes au saccharose qui compose les granules.
L’autre effet secondaire résulte tout simplement du mauvais usage de l’homéopathie. Cette dernière étant une médecine très précise, si vous tombez sur un médecin homéopathe peu compétent, vous risquez d’aggraver la maladie, d’où la nécessité de bien choisir son homéopathe. Le bouche à oreille peut être un moyen de bien le choisir.
Première publication sur notre ancien site le Mardi 19 février 2008, modifié ce jour.