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« Open space » se traduit tout bonnement en français : « espace ouvert ».
L’open space désigne des bureaux ouverts, décloisonnés, des endroits où les salariés travaillent dans une seule pièce. Ils peuvent y être 30 ou 50.
L’open space désigne des bureaux ouverts, décloisonnés, des endroits où les salariés travaillent dans une seule pièce. Ils peuvent y être 30 ou 50.
Origines du concept
Le concept d’open space vient directement des Etats-Unis. Il est devenu à la mode en France depuis les années 90. Les concepteurs de bureaux ont eu un engouement immédiat pour cette nouvelle façon d’aménager les bureaux. Ils n’y ont vu que des avantages. D’abord, un gain de place certain : dans un même espace, vous pouvez faire travailler plus de salariés. Ensuite, selon les inventeurs de l’open space, cela devait engendrer automatiquement une meilleure communication entre les salariés, des échanges facilités, un gain de temps car le contact se fait directement, un meilleur travail d’équipe, une motivation plus grande, une productivité améliorée.
C’est vrai que sur le papier, l’open space paraît constituer la meilleure façon de travailler. Plus de cloisons, qu’elles soient à la fois matérielles et imaginaires : les salariés se côtoient et travaillent enfin ensemble. Quel patron verrait d’ailleurs d’un mauvais œil cette manière de fonctionner ?
Beaucoup de salariés, au départ, s’en sont réjouis aussi. Ils avaient l’impression d’avancer ensemble, de faire partie d’une même communauté d’idées. Ils pensaient que ces dernières allaient fuser dans tous les sens et tout irait plus vite. Personne ne travaillerait plus seul dans son coin et tout le monde serait abordable du haut en bas de la hiérarchie.
C’est vrai que sur le papier, l’open space paraît constituer la meilleure façon de travailler. Plus de cloisons, qu’elles soient à la fois matérielles et imaginaires : les salariés se côtoient et travaillent enfin ensemble. Quel patron verrait d’ailleurs d’un mauvais œil cette manière de fonctionner ?
Beaucoup de salariés, au départ, s’en sont réjouis aussi. Ils avaient l’impression d’avancer ensemble, de faire partie d’une même communauté d’idées. Ils pensaient que ces dernières allaient fuser dans tous les sens et tout irait plus vite. Personne ne travaillerait plus seul dans son coin et tout le monde serait abordable du haut en bas de la hiérarchie.
Les limites de l'open space
Mais, peut-être était-ce trop beau pour être vrai ?
Très vite, l’open space a montré ses limites. L’espace ouvert induit que les salariés travaillent ensemble, pratiquement côte à côte. Ils peuvent ainsi se parler mais également, effet pervers, mieux se surveiller. Les conversations, les entretiens, les écrans d’ordinateur, les coups de téléphone n’ont plus de secrets pour personne. Les salariés n’ont plus de « vie personnelle ». Des yeux, des oreilles sont sans cesse braqués sur eux. Les rumeurs circulent à vitesse grand V et vous devez surveiller sans cesse vos faits ou gestes. C’est d’ailleurs un excellent moyen de contrôle pour les patrons. Chacun se surveillant l’un l’autre, ces derniers n’ont quasiment plus besoin d’intervenir.
En outre, les bureaux ne sont plus personnalisables. Tout le monde a le même et ils se ressemblent tous. Certains concepteurs sont même allés plus loin, certains salariés ne savent même pas sur quel bureau ils travailleront le matin en arrivant dans l’entreprise. Or, évoluer dans un environnement qui nous ressemble, dans lequel on se sent bien, est la meilleure façon de bien travailler.
D’autres désagréments se sont encore fait sentir. Travailler dans le bruit, le brouhaha continuel n’a rien d’agréable. C’est même plutôt stressant et fait perdre bien souvent la concentration. Certains salariés perdent aussi cette dernière car leur regard est attiré par un collègue qui leur plaît beaucoup. Surfer sur internet devient quasi impossible. Certes, le surf à outrance est déconseillé mais parfois, c’est nécessaire.
L’open space ne peut donc qu’engendrer du stress au travail. Quand on se sent épié à longueur de journée, quand on travaille dans le bruit, quand on ne peut par faire un geste sans que tous soit au courant, quand on ne peut pas faire une pause-pipi sans que tout le monde le sache, cela tape sur les nerfs et engendre un malaise.
Très vite, l’open space a montré ses limites. L’espace ouvert induit que les salariés travaillent ensemble, pratiquement côte à côte. Ils peuvent ainsi se parler mais également, effet pervers, mieux se surveiller. Les conversations, les entretiens, les écrans d’ordinateur, les coups de téléphone n’ont plus de secrets pour personne. Les salariés n’ont plus de « vie personnelle ». Des yeux, des oreilles sont sans cesse braqués sur eux. Les rumeurs circulent à vitesse grand V et vous devez surveiller sans cesse vos faits ou gestes. C’est d’ailleurs un excellent moyen de contrôle pour les patrons. Chacun se surveillant l’un l’autre, ces derniers n’ont quasiment plus besoin d’intervenir.
En outre, les bureaux ne sont plus personnalisables. Tout le monde a le même et ils se ressemblent tous. Certains concepteurs sont même allés plus loin, certains salariés ne savent même pas sur quel bureau ils travailleront le matin en arrivant dans l’entreprise. Or, évoluer dans un environnement qui nous ressemble, dans lequel on se sent bien, est la meilleure façon de bien travailler.
D’autres désagréments se sont encore fait sentir. Travailler dans le bruit, le brouhaha continuel n’a rien d’agréable. C’est même plutôt stressant et fait perdre bien souvent la concentration. Certains salariés perdent aussi cette dernière car leur regard est attiré par un collègue qui leur plaît beaucoup. Surfer sur internet devient quasi impossible. Certes, le surf à outrance est déconseillé mais parfois, c’est nécessaire.
L’open space ne peut donc qu’engendrer du stress au travail. Quand on se sent épié à longueur de journée, quand on travaille dans le bruit, quand on ne peut par faire un geste sans que tous soit au courant, quand on ne peut pas faire une pause-pipi sans que tout le monde le sache, cela tape sur les nerfs et engendre un malaise.
L'open space remis en question
L’open space est de plus en plus dénoncé par les salariés. Les chefs d’entreprise commencent à prendre en compte leurs revendications. Certes, l’open space ne disparaît pas mais il s’humanise, il se restreint. Les bureaux ouverts ne regroupent plus qu’une dizaine de salariés, des salles sont prévues pour les rendez-vous clients ou même pour s’isoler afin d’effectuer un travail qui demande de la concentration.
Fort heureusement, beaucoup d’entreprises françaises restent encore attachées aux bureaux fermés. Qu’elles continuent dans ce sens. Pourquoi ajouter du stress aux salariés qui en subissent déjà tellement dans leur travail ?
Fort heureusement, beaucoup d’entreprises françaises restent encore attachées aux bureaux fermés. Qu’elles continuent dans ce sens. Pourquoi ajouter du stress aux salariés qui en subissent déjà tellement dans leur travail ?
Première publication sur notre ancien site le Dimanche 1er mars 2009, modifié ce jour.