​J’habite au-dessus d’une… poissonnerie


Rédigé le Mercredi 13 Juin 2018 à 15:00 | Lu 425 commentaire(s)


Jean-Louis voulait vendre son bien pour rejoindre sa Normandie natale. Mais c’était sans compter l’arrivée d’un voisin bien embarrassant.


Lorsque Jean-Louis a acquis il y a vingt ans un bel appartement au deuxième étage d’un immeuble 1930 à Paris, il avait eu un vrai coup de cœur : « Le quartier, ses commerces, l’ambiance de la rue, tout me convenait. J’ai vécu ici de très belles choses ». Mais à l’approche de la retraite, il souhaite quitter la Capitale pour rejoindre sa Normandie natale. Son appartement est bien situé, à moins de trois minutes d’une station de métro, l’exposition sud-est est parfaite, il sait que son appartement vaut de l’or. Mais c’était sans compter l’arrivée, il y a quelques mois d’un commerce de bouche. « Au début, je trouvais ça plutôt d’un bon œil l’arrivée d’un poissonnier dans un quartier qui ne comptait pas beaucoup de commerces de bouche et l’arrivée d’un poissonnier me plaisait plutôt, moi qui ai vécu en bord de mer toute mon enfance ». Mais Jean-Louis a vite déchanté : aimer le poisson, c’est une chose, vivre au-dessus d’une poissonnerie en est une autre. « Très vite, je me suis rendu compte que l’odeur du poisson et des crustacés remontait en permanence dans les étages, j’avais l’impression que cette odeur s’imprégnait dans toutes les pièces, cela est très vite devenu insupportable ». Résultat : alors que son appartement était estimé à près de 10 000 euros le m², voilà que son estimation a brusquement reculé de 20 %. Une sorte de marée descendante qui lui laisse un goût amer.



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