​J’habite au-dessus d’un… Kebab


Rédigé le Mercredi 18 Juillet 2018 à 09:00 | Lu 360 commentaire(s)


Adeline vit dans un immeuble du centre de Paris. Au rez-de-chaussée de celui-ci se trouve un petit restaurant kebab.


Adeline avait pressenti une bonne affaire. Un studio situé au premier étage d’un petit immeuble donnant sur une rue passante à deux pas d’un arrêt de bus et d’une station de métro. Dans le quartier, ce genre de bien est affiché à 8 000 euros le m², c’est-à-dire très abordable pour cette zone très centrale de la capitale. « J’ai cherché des biens similaires mais tous étaient souvent plus chers et moins bien desservis que ce studio de 22 m² que j’ai acquis pour moins de 170 000 euros », explique-t-elle. Le studio était bien équipé, lumineux. Le jour de la visite, puis de la contre-visite, elle n’avait pas prêté attention à ce petit restaurant kebab en bas de l’immeuble, qui était alors en travaux. « Lorsque j’ai emménagé, le premier soir, j’ai été surprise par une odeur de friture qui remontait de l’extérieur. Cette odeur peu ragoûtante ne disparait pas vraiment et je me suis habituée. Tous les jours jusqu’à tard le soir, il y a cette odeur de viande et surtout cette friture qui vient chatouiller mes narines. J’ai du installer un petit extracteur d'odeur mais cela ne change rien ». Après trois ans passés dans ce studio, Adeline n’a qu’une hâte : partir pour trouver un appartement moins exposé à ce genre de désagrément. « Le problème, c’est que je ne pense vraiment pas pouvoir le revendre facilement au prix auquel je l’ai acquis, même si les prix de l'immobilier parisien ont augmenté depuis. Récemment une estimation a été réalisée et le verdict est tombé : du fait de la proximité avec le Kebab, si j’arrive à le vendre 165 000 €, je pourrais m’estimer heureuse ».



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