Les solutions pour améliorer la qualité énergétique d’une habitation, l’exemple de l’Eco-PTZ
Depuis quelques années maintenant, la volonté politique de réduire les gaspillages en matière d'énergie a donné lieu à de nombreuses incitations financières pour aider à la réalisation de travaux d'amélioration de la performance énergétique des habitations.
Bien que peu ou mal connues, ces mesures sont à envisager en premier lieu avant d'opter pour un prêt à la consommation.
Parmi les financements disponibles, l'Éco-PTZ ou « éco-prêt à taux zéro » est, sans aucun doute, le plus avantageux, car la totalité des intérêts est pris en charge par l’État.
Pour cela il faut être propriétaire d'un logement à usage de résidence principale construit avant 1990. Il faut également entreprendre des travaux permettant de satisfaire à au moins deux critères à dimension écologique sur les six « recommandés » par le dispositif, comme l'isolation du toit ou des murs extérieurs par exemple.
Les travaux doivent être réalisés par un prestataire certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). L'éco-PTZ peut atteindre 20 000 € sur 10 ans à partir de deux travaux.
De leurs côtés, certains fournisseurs d'équipement ou d'énergie proposent des crédits dits « bonifiés » et proposent de prendre en charge une partie des intérêts en échange des certificats d'économie d'énergie (CEE). Même si cela parait intéressant, il est plus avantageux de négocier soi-même ses CEE en bons d'achat auprès des fournisseurs de matériel.
Les solutions pour les autres types de travaux
Lorsque les travaux portant sur une résidence principale, il est possible d’obtenir des prêts à taux inférieur à 3 % à la condition d’être titulaire d'un compte épargne.
Bien-sûr, d’autres solutions de financement existent également, comme les prêts conventionnés destinés à financer des travaux d'agrandissement ou encore les prêts accordés aux salariés par les caisses d'allocations familiales par exemple.