Surélever un immeuble : une bonne idée ?


Rédigé le Jeudi 4 Janvier 2018 à 15:00 | Lu 307 commentaire(s)


Dans la plupart des grandes villes, les mètres carrés se font rares. Pour pallier la pénurie de foncier disponible, de plus en plus d’immeubles sont donc surélevés. Quels sont les avantages et les inconvénients d’une telle démarche ?


Face à la pénurie des nouveaux logements dans les zones urbaines, la loi ALUR a considérablement assoupli les règles applicables à la surélévation. Là où la loi du 10 juillet 1965 exigeait une double majorité (plus de 2/3 des millièmes de la copropriété et 50 % des copropriétaires), la loi ALUR ne requiert plus que la majorité absolue, soit plus de la moitié des millièmes de la copropriété. De même, les habitants du dernier étage qui sont parfois à l’initiative du projet de surélévation de leur immeuble ne disposent plus d’un droit de blocage mais d’une simple priorité sur le droit à construire. Si le projet de surélévation émane le plus souvent du copropriétaire du dernier étage qui compte ainsi agrandir son logement, il peut aussi trouver son origine dans la volonté du syndicat des copropriétaires. Ce dernier peut poursuivre deux buts : augmenter le nombre de lots afin de réduire, à terme, les charges par occupant ou vendre non seulement le toit mais aussi son droit à construire à un promoteur. Le prix de la vente pourra alors permettre de financer des travaux dans l’immeuble (ravalement de façade, réfection des parties communes, travaux de rénovation énergétique, installation d’un ascenseur).



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