Revue des contraintes et des coûts annexes
Pour vous lancer dans l’autoconstruction il faut que vous soyez un bon bricoleur possédant des connaissances techniques de base. De plus, il vous faudra faire preuve d’une forte motivation car il s’agit de gérer un projet au long cours semé d’embûches.
D’abord, il faut penser à tout ce qui est en amont de la construction : les matériaux, leur transport, la location d’engins, l’assurance pour la construction, etc. Il faut bien-sûr vous loger jusqu’à la fin du chantier et stocker quelque part « votre vie d’avant ». Il est essentiel aussi de pourvoir estimer le temps à passer sur le chantier et par la même celui des amis, de la famille, bref de tous les « bénévoles » qui vous aideront.
D’un point de vue administratif et technique, les formalités sont lourdes, depuis l’étude de sol jusqu’à la demande de permis de construire.
Accès au financement et à l’assurance difficile
L’autoconstruction n’offrant à la banque aucune garantie de récupérer son capital, il est très complexe d’obtenir un prêt. En cas de problème, la banque ne peut se tourner vers l’assurance d’un constructeur professionnel et il n’y a ni caution, ni hypothèque.
Souscrire une assurance dommages-ouvrage, n’est pas plus simple. En tant que maître d’œuvre particulier, en cas de malfaçon, l’assureur ne peut dissocier la victime à indemniser et le constructeur à poursuivre.
Et en cas de revente avant l’expiration de la garantie décennale, la qualité technique de votre ouvrage doit être validée car votre responsabilité personnelle est engagée. Les acheteurs potentiels peuvent demander un rabais mais surtout, il existe un vrai risque juridique pour vous.
En conclusion, pour réussir cette aventure humaine qui vous permettra de réaliser une maison à votre image, il est impératif de monter un dossier solide pour la banque et de peaufiner les moindres détails… et d’être prêt en cas de coups durs.
Pour vous lancer dans l’autoconstruction il faut que vous soyez un bon bricoleur possédant des connaissances techniques de base. De plus, il vous faudra faire preuve d’une forte motivation car il s’agit de gérer un projet au long cours semé d’embûches.
D’abord, il faut penser à tout ce qui est en amont de la construction : les matériaux, leur transport, la location d’engins, l’assurance pour la construction, etc. Il faut bien-sûr vous loger jusqu’à la fin du chantier et stocker quelque part « votre vie d’avant ». Il est essentiel aussi de pourvoir estimer le temps à passer sur le chantier et par la même celui des amis, de la famille, bref de tous les « bénévoles » qui vous aideront.
D’un point de vue administratif et technique, les formalités sont lourdes, depuis l’étude de sol jusqu’à la demande de permis de construire.
Accès au financement et à l’assurance difficile
L’autoconstruction n’offrant à la banque aucune garantie de récupérer son capital, il est très complexe d’obtenir un prêt. En cas de problème, la banque ne peut se tourner vers l’assurance d’un constructeur professionnel et il n’y a ni caution, ni hypothèque.
Souscrire une assurance dommages-ouvrage, n’est pas plus simple. En tant que maître d’œuvre particulier, en cas de malfaçon, l’assureur ne peut dissocier la victime à indemniser et le constructeur à poursuivre.
Et en cas de revente avant l’expiration de la garantie décennale, la qualité technique de votre ouvrage doit être validée car votre responsabilité personnelle est engagée. Les acheteurs potentiels peuvent demander un rabais mais surtout, il existe un vrai risque juridique pour vous.
En conclusion, pour réussir cette aventure humaine qui vous permettra de réaliser une maison à votre image, il est impératif de monter un dossier solide pour la banque et de peaufiner les moindres détails… et d’être prêt en cas de coups durs.
