J’habite sous… une antenne-relais

Lorsqu’un opérateur téléphonique a proposé à une copropriété d’installer sur son toit une antenne-relais, les propriétaires ont d’abord eu une réaction réservée voire hostile. En effet, de nombreuses études montrent que les ondes émises par les antennes relais des opérateurs mobiles pouvaient avoir une influence sur la santé des habitants. L’opérateur a de son côté expliqué que cette antenne relais urbaine n’était pas destinée à couvrir une large zone mais renforcer une qualité de couverture déjà existante. Par ailleurs, l’indemnisation proposée était intéressante pour réduire considérablement les frais de la copropriété. « C’est vrai que cela a beaucoup joué mais de notre côté, nous nous sommes beaucoup renseignés sur les conséquences sur la santé entre autres des enfants », explique l’un des copropriétaires. Selon une étude menée par un chercheur du CNRS récemment relatée par le quotidien Libération, l’exposition aux ondes est plus forte lorsqu’on est à côté de l’antenne et non en-dessous. En effet et pour une raison qui reste à expliquer, le risque d’exposition aux ondes est bien moindre lorsqu’on est en dessous que lorsqu’on est à 300 mètres de ladite antenne.