Maryline nous reçoit dans son charmant pavillon d’Athis-Mons. Une maison de 112 m² et un petit jardin de 300 m² parfaitement entretenu. Une ambiance bucolique par ce beau week end de mai qui sera vite perturbée par le bruit assourdissant d’un avion qui semble filer droit sur nous ! Maryline n’y prête guère attention, tandis que nous sommes pris d'une envie irrésistible de lever la tête. « Ne vous inquiétez pas, en trente ans que je vis ici, jamais aucun avion n’est encore tombé dans mon jardin ». L’avion passe à moins de 200 mètres d’altitude et va se poser à moins de deux kilomètres de là sur une piste de l’aéroport d’Orly. « Voilà, nous sommes tranquilles trois minutes avant que l’avion de Bastia n’arrive ! », dit encore Maryline qui semble connaitre sur le bout des doigts le planning des atterrissages et des décollages. « On vit au rythme des avions, en ce moment c’est mieux grâce à la grève chez Air France mais certains jours, on peut avoir un atterrissage toutes les deux minutes ! ». Maryline a trouvé une solution pour atténuer le bruit des avions : des boules Quiès qu’elle utilise à chaque fois qu’elle doit aérer son logement ! « Et encore, on a de la chance comparé à nos amis qui vivent près de Roissy, ici, il n’y a pas de trafic la nuit après 23 heures ! »
J’habite sous… un couloir aérien
Rédigé le Vendredi 18 Mai 2018 à 10:00 | Lu 512 commentaire(s)
A Athis-Mons, dans l’Essonne, un quartier est sans cesse survolé par des avions en phase d’atterrissage ou de décollage depuis les pistes de l’aéroport d’Orly.
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