J’habite au-dessus d’une… laverie automatique

Anne vit dans un immeuble en banlieue parisienne dans lequel se trouve au rez-de-chaussée une laverie automatique, ouverte tôt le matin jusqu’à tard le soir. Quinze machines à laver et quatre sèche-linges qui tournent sept jours sur sept, plus de quatorze heures par jour. « Au début, je trouvais l’idée d’avoir une laverie en bas de chez moi sympa » explique Anne, une quadragénaire qui pouvait y déposer son linge en rentrant chez elle et vaquer à ses occupations ou faire ses courses pendant ce temps-là. « Mais très vite, c’est devenu insupportable, mon salon donne sur cette laverie et le ronronnement incessant des machines, le bruit des essorages ou encore celui du séchage, devenait insupportable ». Et puis, il y a eu la mauvaise surprise de la facture d’eau commune à la copropriété : « Au début, on payait tous de manière égale la facture d’eau de l’immeuble, il a fallu qu’on fasse une action collective pour que le gérant de la laverie prenne à son compte l’eau qui servait à ses machines ! » Une laverie en bas de chez vous ? Attention à la note !