Acheter dans l’ancien : c’est maintenant !


Rédigé le Vendredi 1 Juillet 2016 à 15:00 | Lu 298 commentaire(s)


La conjonction de la baisse continue des taux d’intérêt et des prix attractifs est favorable à un achat immobilier. Neuf ou ancien ? Quelques pistes pour faire pencher la balance.


Le principal atout du neuf reste sa fiscalité avantageuse
En 2016, les dispositifs de défiscalisation sont toujours applicables pour les candidats à l’achat et les frais de mutation dans le neuf ne sont que de 2 à 3 %, alors qu’ils culminent à 8 % dans l’ancien. De plus, un bien neuf bénéficie de la garantie décennale et fait intervenir des matériaux modernes, répondant parfaitement aux normes de performance énergétique. Face à ce constat quels sont les atouts de l’ancien ?

Pour commencer, un bien dans l’ancien est plus abordable en particulier s’agissant des maisons (bien que l’indice Notaires-Insee ait annoncé une croissance de 0,5 % du prix au mètre carré). Ensuite, lorsque des travaux de rénovation ont été effectués, une plus-value nettement supérieure peut être réalisée à la revente. Enfin, les acheteurs ciblant le centre-ville trouveront l’offre de biens anciens beaucoup plus large que celle d’habitats neufs.

Impact du PTZ sur l’ancien
La nouvelle version du prêt à taux zéro applicable depuis janvier 2016 est à étudier lorsqu’on envisage d’acheter dans l’ancien. Le PTZ est désormais éligible à l’ensemble du territoire au lieu de 6 000 communes rurales en 2015. De plus, le plafond de ressources a été augmenté. Toutefois, ce prêt n’est accordé qu’à la condition de réaliser des transformations, dont le coût estimé doit représenter 25% du prix global du logement. En outre, ces transformations doivent être confiées à des professionnels certifiés. Bémol, le PTZ n’est pas cumulable avec des aides à la rénovation énergétique.

Le PTZ 2016 devrait encourager les primo-accédants en leur évitant la contraction d’un prêt travaux en plus du financement de leur bien.



Dans la même rubrique :