Exposition de photos du 14 octobre au 18 novembre 2022

Entrée libre - Le protocole sanitaire mis en place pour cet évènement tiendra compte de la règlementation en vigueur



Exposition de photos du 14 octobre au 18 novembre 2022
Vernissage le 14 octobre à partir de 18h30
Yves le Carrérès/Johanna Bouvarel


Heures d'ouverture de L'espace Gibert : Mardi de 14h à 18h, mercredi et jeudi de 9h à 12h et de 14h à 18h, vendredi de 10h à 12h et de 14h30 à 18h, samedi de 9h à 13h

Yves le Carrérès

"Voir comme extraordinaire ce qui au premier coup d’œil pourrait être perçu comme banal 
Je réinterprète l’image avec une vision nouvelle. La photo peut prendre alors un aspect qui s’apparente à une peinture, où la texture et la lumière relèvent plus des arts picturaux ou graphiques.
Dans le monde de l’imaginaire, le réel demeure mon point d’ancrage, une de mes principales sources d’inspiration.
Rendre le quotidien extraordinaire. C’est un état d’esprit, s’émerveiller de tout, être toujours curieux, imaginatif, partout et en toutes circonstances."
 
A propos de l’exposition :
"Les voitures accidentées, incendiées ou abandonnées présentent des  altérations violentes des formes et des couleurs originelles hors du commun qui m’ont semblé un sujet particulièrement intéressant à mettre en image.
Je privilégie ici les matériaux calcinés pour tenter de leur donner un statut artistique. Subtile combinaison du choix et du hasard, l’action du feu, la combustion des peintures sur les véhicules produisent des formations très aléatoires, qui peuvent relever de la fantasmagorie.
Je cherche à créer des univers imaginaires dont l’étrangeté génère la poésie dont l’origine est liée à une suite de circonstances imprévues."
Yves Le Carrérès
 

Johanna Bouvarel

"Mon travail est inspiré par le travail cinématographique et photographique argentique.
La vie qui émane de la pellicule lorsque cette dernière grésille, s’abîme, se raye, se troue… ainsi que le travail manuel qui peut être réalisé sur le négatif, ou l’intervention directe sur le papier lors du développement, m’ont toujours fascinée.
En ce qui concerne les artistes qui m’influencent la plus, il y a entre autre : Miroslav Tichy, Joel Peter Witkin, Barbara Ess, Sarah Moon, Julia Margaret Cameron, Antoine d’Agata… pour ne citer qu’eux car, bien évidemment, nombres d’autres artistes de différentes disciplines viennent compléter cette liste non exhaustive.
Etant plasticienne, il a toujours été primordial pour moi de garder un contact avec la matière. C’est pourquoi j’ai optée pour une réalisation photographique qui conserve une intervention plastique lors de mes prises de vues.
Afin d’obtenir les effets voulus, je travaille avec des filtres que je réalise et qui modifient de ce fait l’image dès sa capture. 
Les flous ne sont pas des flous de mouvements ou de temps de pose long, mais bien des artefacts dus aux filtres.
Comme dans toute création, il y a une intention de départ qui se mue au fur et à mesure, se transforme et finit quelque fois par s’autogérer.
J’entends par là que, malgré l’idée première et la mise en œuvre pour la concrétiser, l’œuvre d’art arrive toujours à un moment où elle dépasse, où elle transcende son créateur avec le surgissement de « l’accident » pour finalement accoucher d’elle-même. Ces accidents qui sont par ailleurs essentiels et primordiaux dans mes œuvres.
Dans cette quête d’onirisme, de temps hors temps et de rencontres, je cherche à rapprocher mon travail de ces images, de ces pellicules fourbues par les diverses manipulations et leur longévité.
De ce fait, ma recherche se décline sur trois points majeurs : Le temps, La poésie et L’absence de repère spatio-temporel"
Johanna Bouvarel


Pour en savoir plus sur cette artiste :
http://www.cargocollective.com/johannabouvarel

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Rédigé par Association Espace Gibert le Vendredi 14 Octobre 2022
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