Conférence présentée par Marie-Laure Ruiz
Historienne de l'art et conférencière des Musées nationaux
Réalisatrice de films documentaires
Diplômée de l'École du Louvre
A propos de la conference
"C’était une beauté étrange et sauvage, une figure qui étonnait d’abord, mais qu’on ne pouvait oublier. Ses yeux surtout avaient une expression à la fois voluptueuse et farouche que je n’ai trouvée depuis à aucun regard humain."
Ainsi apparaît Carmen dans la nouvelle de Prosper Mérimée. Une femme qui transgresse les codes et la morale pour satisfaire ses désirs. Une femme libre, jusque dans la mort.
Carmen - celle de Mérimée comme celle de Bizet - a inspiré les peintres, de Manet à Picasso. Elle apparaît à la fois comme un symbole de la femme libre, affranchie, ténébreuse, mais aussi comme une figure sacrificielle, dont la mort se superpose à celle du taureau dans l’arène.
Suivre Carmen, c’est traverser 100 ans de peinture, aussi bien française qu’espagnole ; suivre Carmen, c’est aborder une fascinante figure de la peinture.
Ainsi apparaît Carmen dans la nouvelle de Prosper Mérimée. Une femme qui transgresse les codes et la morale pour satisfaire ses désirs. Une femme libre, jusque dans la mort.
Carmen - celle de Mérimée comme celle de Bizet - a inspiré les peintres, de Manet à Picasso. Elle apparaît à la fois comme un symbole de la femme libre, affranchie, ténébreuse, mais aussi comme une figure sacrificielle, dont la mort se superpose à celle du taureau dans l’arène.
Suivre Carmen, c’est traverser 100 ans de peinture, aussi bien française qu’espagnole ; suivre Carmen, c’est aborder une fascinante figure de la peinture.