Scandola offre dans une explosion de couleurs ses paysages et escarpements fantastiques, ponctués de curiosités géologiques ou les "taffoni", sculptures en creux façonnées par le vent et le sel des embruns. Sur les falaises rouges s'accroche la végétation : myrtes, lentisques, euphorbes arborescentes, chênes verts, arbousiers, bruyères arborescentes et cistes jusqu'à 500 mètres d'altitude. A fleur d'eau se développe une algue calcaire qui s'agglomère au fil des ans pour former dans certaines grottes de véritables trottoirs. La transparence et la pureté de l'eau permettent le foisonnement de la vie sous-marine.
Créée le 9 décembre 1975, Scandola fut la première Réserve de France à double vocation : marine et terrestre. Sa superficie est de 900 ha sur terre et de 1000 ha marins. Cette presqu’île d’origine volcanique ferme au nord du Golfe de Porto, premier site naturel français inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Depuis 1982, elle appartient au Réseau des aires marines et côtières spécialement protégées de la Méditerranée. Sa gestion exemplaire lui a valu le diplôme de la catégorie A des Réserves naturelles européennes décerné en 1985 par le Conseil de l’Europe, diplôme renouvelé en 1990 et en 1995. La réserve est avant tout remarquable par sa géologie. Elle occupe la presqu’île de Scandola, impressionnant massif de porphyre aux formes tourmentées. Sa végétation est un remarquable exemple de maquis.
On y trouve des goélands, des cormorans et des aigles pêcheurs. Les eaux transparentes, aux îlots et aux grottes inaccessibles, abritent une riche vie marine. On y recense plus de 450 espèces d’algues. Pour certaines, la Corse constitue la seule zone de prédilection méditerranéenne. Côté vertébrés, l’abondance est remarquable, 125 espèces ont été inventoriées, en particulier pour celles devenues rares dans la Grande Bleue : le mérou (ou Epinephelus marginatus), la badêche (Epinephelus alexandrinus), le denti (Dentex dente).
A l’étage infralittoral, le plus propice à la vie du milieu marin, les changements de températures et les variations salines sont modérés. La vie s’y développe harmonieusement. Rien n’entrave la photosynthèse des végétaux et animaux, ils y trouvent leur nourriture et la chaîne alimentaire, aussi complexe soit-elle, peut s’établir. L’oursin comestible et le noir affectionnent respectivement algues molle et algues calcaires. On y trouve une patelle bleue, des bancs de saupes, des rougets, des oblades. Bien plus bas, à partir de trente mètres de profondeur, c’est l’étage circalittoral. S’y déploie le coralligène, l’un des plus extraordinaires paysage de la Méditerranée. Les corniches et les draperies minérales se couvrent de gorgones. Puis c’est le tour du corail rouge, des éponges, des ascidies et d’une algue verte répondant au doux nom d’Halimeda Tuna. Notre poisson-roi, le mérou, apparaît dans la pénombre, ainsi que les langoustes et le barbier.
La réserve est le refuge des espèces protégées. C’est l’un des derniers sites qui abrite la Patelle Ferrugineuse.
Espèce en voie de disparition sur le littoral Méditerranéen elle vient d’être classée espèce protégée au même titre que la grande cigale, l’oursin diadème et la grande nacre, toutes présentes dans la réserve.
La réserve naturelle est soumise à une réglementation stricte.
Sur terre, sont interdits : le débarquement est interdit.
En mer, sont interdits : la pêche, la chasse sous-marine, la plongée en scaphandre autonome, le ramassage des animaux et végétaux marins, le rejet des détritus et le mouillage entre le coucher et le lever du soleil dans les zones autorisées.
Entre terre et mer, cette zone exceptionnellement sauvage symbolise une forte volonté de préserver pour les générations à venir un patrimoine riche et bénéfique.
Créée le 9 décembre 1975, Scandola fut la première Réserve de France à double vocation : marine et terrestre. Sa superficie est de 900 ha sur terre et de 1000 ha marins. Cette presqu’île d’origine volcanique ferme au nord du Golfe de Porto, premier site naturel français inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Depuis 1982, elle appartient au Réseau des aires marines et côtières spécialement protégées de la Méditerranée. Sa gestion exemplaire lui a valu le diplôme de la catégorie A des Réserves naturelles européennes décerné en 1985 par le Conseil de l’Europe, diplôme renouvelé en 1990 et en 1995. La réserve est avant tout remarquable par sa géologie. Elle occupe la presqu’île de Scandola, impressionnant massif de porphyre aux formes tourmentées. Sa végétation est un remarquable exemple de maquis.
On y trouve des goélands, des cormorans et des aigles pêcheurs. Les eaux transparentes, aux îlots et aux grottes inaccessibles, abritent une riche vie marine. On y recense plus de 450 espèces d’algues. Pour certaines, la Corse constitue la seule zone de prédilection méditerranéenne. Côté vertébrés, l’abondance est remarquable, 125 espèces ont été inventoriées, en particulier pour celles devenues rares dans la Grande Bleue : le mérou (ou Epinephelus marginatus), la badêche (Epinephelus alexandrinus), le denti (Dentex dente).
A l’étage infralittoral, le plus propice à la vie du milieu marin, les changements de températures et les variations salines sont modérés. La vie s’y développe harmonieusement. Rien n’entrave la photosynthèse des végétaux et animaux, ils y trouvent leur nourriture et la chaîne alimentaire, aussi complexe soit-elle, peut s’établir. L’oursin comestible et le noir affectionnent respectivement algues molle et algues calcaires. On y trouve une patelle bleue, des bancs de saupes, des rougets, des oblades. Bien plus bas, à partir de trente mètres de profondeur, c’est l’étage circalittoral. S’y déploie le coralligène, l’un des plus extraordinaires paysage de la Méditerranée. Les corniches et les draperies minérales se couvrent de gorgones. Puis c’est le tour du corail rouge, des éponges, des ascidies et d’une algue verte répondant au doux nom d’Halimeda Tuna. Notre poisson-roi, le mérou, apparaît dans la pénombre, ainsi que les langoustes et le barbier.
La réserve est le refuge des espèces protégées. C’est l’un des derniers sites qui abrite la Patelle Ferrugineuse.
Espèce en voie de disparition sur le littoral Méditerranéen elle vient d’être classée espèce protégée au même titre que la grande cigale, l’oursin diadème et la grande nacre, toutes présentes dans la réserve.
La réserve naturelle est soumise à une réglementation stricte.
Sur terre, sont interdits : le débarquement est interdit.
En mer, sont interdits : la pêche, la chasse sous-marine, la plongée en scaphandre autonome, le ramassage des animaux et végétaux marins, le rejet des détritus et le mouillage entre le coucher et le lever du soleil dans les zones autorisées.
Entre terre et mer, cette zone exceptionnellement sauvage symbolise une forte volonté de préserver pour les générations à venir un patrimoine riche et bénéfique.