Corail, cornes, ambre, bois, diorite, vert d’Orezza, ou aigue-marine, sont autant de matières premières que cette créatrice de bijoux travaille avec une minutie d’orfèvre. Anne-Marie Odier découvre la Corse et a le coup de foudre pour la cité impériale en 1973. Un an plus tard, elle ouvre sa première boutique de bijoux artisanaux à Ajaccio. Depuis, elle s’est fait un nom, une adresse, que le féru de bijoux et le profane savent trouver, au fond de la rue Bonaparte. En vitrine, l’essentiel de ses créations récentes. Cet été, boucles d’oreilles, bracelets et colliers lui ont demandé des heures de travail de l’or rouge dans son atelier dans l’arrière-boutique. « Le corail, confie-t-elle, est livré sous forme de branches sur lesquelles je dois ôter la pellicule mate, puis lisser les aspérités, avant de tailler et de polir puis faire briller le fragment. » Goutte d’eau, rose, ou croix, quel que soit votre souhait, l’artiste façonne le corail à son image.
Chrysolithe, au 27 rue Bonaparte, à Ajaccio, donne rendez-vous aux curieux des secrets de fabrication le vendredi matin, en juillet et août, dans le cadre de visites organisées par l’office municipal de tourisme d‘Ajaccio.
Chrysolithe, au 27 rue Bonaparte, à Ajaccio, donne rendez-vous aux curieux des secrets de fabrication le vendredi matin, en juillet et août, dans le cadre de visites organisées par l’office municipal de tourisme d‘Ajaccio.