Quand elle arrive sur les étals, on se prend à rêver de coin du feu, de cheminée et de Noël. L’hiver est encore loin, on le sait bien. Mais la clémentine nous en donne un premier avant-goût. Son odeur si familière arrive jusqu’à nos narines vers la mi-novembre jusqu’aux derniers jours de décembre. Et il faudra en profiter pour la garder en mémoire jusqu’à l’année suivante. La saison de la clémentine est courte : deux mois à peine. C’est peut-être aussi ce qui donne un petit quelque chose en plus à ce fruit devenu emblématique de notre île. Il faut dire que la clémentine de Corse est la seule variété française. L’indication géographique protégée (IGP), obtenue en 2007, a permis d’élaborer des critères précis : ses longues feuilles vertes, son « petit cul » vert, son absence de pépins, notamment. Des caractéristiques qui la rendent unique par sa saveur et sa délicatesse en bouche. Et son cahier des charges est plutôt strict : l’IGP garantit au consommateur l’authenticité du lien entre le produit, son territoire d’origine et un savoir-faire traditionnel.
Un produit made in Plaine orientale
Les clémentines de Corse doivent être exclusivement cueillies à la main et à maturité complète. Les fruits ne subissent aucun traitement chimique après récolte et sont expédiés dans un délai de moins de 6 jours. Une vraie garantie de fraîcheur et un plus forcément apprécié du consommateur. Le conditionnement lui même est agréé pour différencier visuellement les clémentines de Corse IGP lors de leur mise à l’étal. La clémentine est produite essentiellement en Plaine orientale, où le premier clémentinier a été planté en 1925 à Figaretto, par Don Philippe Semidei. À l’époque, on ne connaît le fruit que depuis une petite vingtaine d’années. Il faudra attendre 1959 pour que la station de recherches agronomiques ne plante à son tour ses premiers plants communs, en provenance des vergers corses et d’Afrique du nord. Il faut rappeler, pour l’anecdote, que la clémentine nous vient de l’autre rive de la Méditerranée. Elle fut découverte il y a une centaine d’années dans la plantation d’un orphelinat de Misserghin près d’Oran, en Algérie. Les exploitations actuelles sont relativement nombreuses sur l’île puisqu’on en compte un peu plus d’une centaine. En moyenne, ces exploitations, souvent familiales, n’excèdent pas les 10 hectares et les producteurs laissent tranquillement mûrir les fruits sur l’arbre, attendant patiemment qu’ils prennent cette jolie coloration orangée. Les pentes douces de la Plaine, couplées à la proximité avec la mer, un soleil souvent présent et une relative faiblesse des vents, assurent au fruit sa couleur,mais aussi son goût. Pour obtenir des fruits toujours plus goûteux, les producteurs sont engagés dans une démarche exigeante, même si la saison ne dure que quelques semaines chaque année. La taille annuelle se fait entre janvier et juin, bien avant que le fruit ne fasse son apparition sur l’arbre. Le partenariat avec l’Inra a permis de réaliser des analyses des feuilles et du sol, permettant de moduler les doses de fertilisations. De cette manière, seules les doses nécessaires à la plante lui sont attribuées. Une manière de travailler qui respecte le fruit, mais aussi ceux qui se régalent en le dégustant.
Un produit made in Plaine orientale
Les clémentines de Corse doivent être exclusivement cueillies à la main et à maturité complète. Les fruits ne subissent aucun traitement chimique après récolte et sont expédiés dans un délai de moins de 6 jours. Une vraie garantie de fraîcheur et un plus forcément apprécié du consommateur. Le conditionnement lui même est agréé pour différencier visuellement les clémentines de Corse IGP lors de leur mise à l’étal. La clémentine est produite essentiellement en Plaine orientale, où le premier clémentinier a été planté en 1925 à Figaretto, par Don Philippe Semidei. À l’époque, on ne connaît le fruit que depuis une petite vingtaine d’années. Il faudra attendre 1959 pour que la station de recherches agronomiques ne plante à son tour ses premiers plants communs, en provenance des vergers corses et d’Afrique du nord. Il faut rappeler, pour l’anecdote, que la clémentine nous vient de l’autre rive de la Méditerranée. Elle fut découverte il y a une centaine d’années dans la plantation d’un orphelinat de Misserghin près d’Oran, en Algérie. Les exploitations actuelles sont relativement nombreuses sur l’île puisqu’on en compte un peu plus d’une centaine. En moyenne, ces exploitations, souvent familiales, n’excèdent pas les 10 hectares et les producteurs laissent tranquillement mûrir les fruits sur l’arbre, attendant patiemment qu’ils prennent cette jolie coloration orangée. Les pentes douces de la Plaine, couplées à la proximité avec la mer, un soleil souvent présent et une relative faiblesse des vents, assurent au fruit sa couleur,mais aussi son goût. Pour obtenir des fruits toujours plus goûteux, les producteurs sont engagés dans une démarche exigeante, même si la saison ne dure que quelques semaines chaque année. La taille annuelle se fait entre janvier et juin, bien avant que le fruit ne fasse son apparition sur l’arbre. Le partenariat avec l’Inra a permis de réaliser des analyses des feuilles et du sol, permettant de moduler les doses de fertilisations. De cette manière, seules les doses nécessaires à la plante lui sont attribuées. Une manière de travailler qui respecte le fruit, mais aussi ceux qui se régalent en le dégustant.