Heureusement, c’était sur la route… merci à celui qui a implanté une zone commerciale en basse vallée du Var !!

Là maintenant on était prêts… pour le lendemain… du moins on avait tout le matériel, après le reste, c’était à voir !!

Arrivée à St martin du Var, il faisait encore jour. On s’installe tranquillement comme tout le monde dans la carrière, on s’habille, on s’équipe, moi avec ma grosse lampe, Philippe avec ma petite lampe « qui devait éclairer mieux que la sienne » (ça, ce sont mes paroles…).

On descend dans le village, on s’échauffe, la nuit était bien tombée maintenant. Juste le temps de souffler, les quelques consignes de course, on récupère les cartes de ce trail’O nocturne, on s’aligne sous l’arche de départ… et les fauves étaient lancés dans l’arrière pays niçois.

Quand je dis fauves, c’est que c’est parti très très vite !! Au bout de quelques centaines de mètres, on retrouve Benoît, on se regarde et on se dit qu’ils sont vraiment un niveau au-dessus en course… mais pas forcément en orientation !!

C’est sûr que le début n’était pas très dur… il n’y avait qu’un chemin pour aller aux postes, donc c’était à la queue leu leu. Mais dès qu’il y avait une petite intersection un peu subtile, ça nous permettait de revenir sur le paquet de tête, comme par exemple au croisement de route un peu au-dessus du poste 1.

Et en allant au poste 2… c’est le drame… ma super lampe de l’espace qu’avait Philippe qui éclairait bien s’est mise à flancher… oups, je n’avais pas changé les piles en croyant qu’elles étaient encore bonnes. Du coup, Philippe a bien galéré en montée, il n’y voyait plus rien, et en plus on était dans la forêt alors il ne pouvait même pas profiter du clair de lune. Là on voit passer plein de monde… dommage j’avais bien les jambes… et on perd Benoît qui s’envole en tête de course.

Petit choix pour aller au poste 3 : soit à gauche par les chemins qui serpentaient (chemins ajoutés par rapport à la carte de base IGN) ou essayer de couper à travers la forêt, qui n’avait pas l’air de super bien passer… bon, finalement je choisis de partir par la droite, on a eu des bons sangliers qui nous ont bien débroussaillé le passage devant nous, finalement c’était pas trop mal, même si malgré le dénivelé, ça devait être bien mieux par la gauche.

A partir du poste 5, une loupe bien sympathique nous faisait découvrir La Roquette sur Var, sur carte IOF de sprint.

Changement de rythme, c’était bien sympa, avec quelques micros choix qui faisaient la différence : on était dans un paquet avant le village, on est ressortis seuls avec une bonne petite avance !

Ensuite, redescente vers St Martin du Var… Presque direct dans la pente par un petit chemin en zigzags. Malgré la lampe qui éclairait pas trop, on était en terrain assez découvert et le clair de lune arrivait à éclairer les pas de Philippe… c’était déjà mieux que pour la montée ! J’ai raté le poste 11, en lisant ma définition « coude de chemin »… en fait, j’avais décalé d’une ligne, parce que j’avais plié la correspondance numéro de poste – numéro de code, et on est passé à côté sans même s’en soucier… au bilan bien 2’ de perdues.

Et deuxième loupe pour finir, avec une petit passage très sympa et bien étroit pour aller au poste 12, un poste 15 encastré entre 2 bâtiments.

Bilan de la journée : on termine 7ème du trail à 7’ de Benoît, 8ème au scratch au classement de la journée et toujours 1ers mixtes ! 4’20 seulement devant Buff-Coolmax avant le VTT et la longue journée du lendemain…. Ça allait être dur. On avait bien mérité nos spaghettis bolos qui nous attendaient au gymnase de Levens… mais aussi notre douche froide qui malgré sa fraîcheur m’a fait du bien, avant de s’installer en petites chambrées séparées par des chaises et des habits qui séchaient… et de s’endormir sur un magnifique matelas gonflable…