Retour en forêt de Quénécan, au même endroit que la veille, mais la course se déroulait cette fois-ci sur la partie Sud du bois, appelée "Le Breuil du Chêne".


Course matinale, les horaires de départ avaient été déterminés en fonction des résultats des qualifications de la veille, les meilleurs partant le plus tard. Je suis partie à 9h44, dans une forêt assombrie par le mauvais temps et les grains successifs... certains nous ont demandé si nous n'avions pas oublié la lampe frontale !!

Au programme, des parties relativement plates avec un nombre impressionnant de charbonnières, une fin de course "verte" avec des zones où la course était bien ralentie, quelques fougères, mais surtout des zones de rochers montrueuses et très jolies, mais aussi assez complexes, qui avaient obligé les organisateurs à mettre la carte à l'échelle 1/7500e pour permettre une meilleure lisibilité.

J'ai pris un départ sûr, avec l'expérience de la veille en tête et les nombreuses fougères qui pouvaient ralentir la course, et je suis donc partie directement sur le chemin à l'ouest, qui allait me mener proche du poste 1.
La zone du poste 2 était magnifique, encore sur le haut de la colline, avant de partir dès les postes 4 et 5 dans le flanc et ses rochers qui imposait une vigilence accrue et une lecture très précise, tous les éléments pouvant se ressembler si l'on perdait le fil des éléments.
J'ai pas mal hésité sur le poste 5, ne comprenant pas bien la zone de rochers, avant de prendre confiance et retournant quelques pas en arrière dans le flanc sous les falaises.

Je suis partie trop tôt dans les falaises pour aller au poste 8, sur le sommet de la colline, j'ai confondu le premier rentrant entre les falaises avec le 2ème, cela m'a fait passer dans un petit passage pierreux très joli, mais aussi perdre une trentaine de secondes... la remontée a chauffé les jambes...

Le poste 9 était le dernier de la zone rocheuses, j'ai choisi de contourner directement les falaises qui me surplombaient en revenant sur mes pas vers l'ouest, pour pouvoir attaquer le poste du haut de la colline. Cela me fait perdre une dizaine de secondes, mais j'étais sûre.

J'ai ensuite eu un problème d'interprétation de végétation au poste 10... la zone était plate et pas très facile.
Je n'ai toujours pas élucidé le mystère du poste 11... peut-être étais-ce un ménhir ??
La clairière de la 12 était magnifique... avant de revenir dans une dernière zone de rochers où il ne fallait pas perdre de temps.

Je boucle mon circuit en 34'58"... meilleur temps, et je suis Championne de France 2008 de Moyenne Distance !
Mélanie et Karine font respectivement 2ème et 3ème, ce qui offre à Hautes-Vosges Orientation un podium complet chez les dames !

Les choses sérieuses commencent... avec les courses de qualification du Championnat de France de Moyenne Distance dans la forêt de Quénécan, à l'Ouest de Saint Aignan.

4 séries de qualification par catégorie, homme, dame et jeune, 10 personnes qualifiées pour la finale du lendemain décernant le titre de Champion de France de Moyenne Distance.


Je partais à 11h21, dans la dernière vague de dames, avec Karine et Emilia à mes côtés. Après un bon échauffement dans le vaste pré autour du départ, Bernard nous attendait sur la ligne pour prendre quelques clichés... et c'était parti dans le flanc rocailleux à quelques centaines de mètres de là pour un premier poste de toute beauté, à quelques mètres d'une superbe falaise.

Le trajet vers le poste 2 allait être une toute autre histoire... dans une zone sale au sol, avec des branches qui l'encombraient et de nombreuses fougères, et très peu d'éléments pour confirmer la direction. J'y vais avec précautions, doutant souvent, et finalement j'arrive dans la zone de blanc à quelques mètres du poste et j'aperçois la butte que je cherchais. Ce poste a posé problème à bon nombre d'orienteurs lors de ces courses de qualification, avec de nombreuses minutes perdues sur ce début de course.

Je fais un reste de course assez satisfaisant, avec quelques passages difficiles dans les fougères qui me font dévier ou faire des détours comme pour aller au poste 6, mais sans grosse faute d'orientation.

Je boucle mon circuit en 32'37", meilleur temps de la série 1. Chez les dames, Marine LELOUP gagne la série 2, Odile PERRIN la série 3 et Charlotte BOUCHET la série 4. Mélanie et Karine, mes deux coéquipières de club et de relais, terminent chacune seconde de leur série.
Les places des qualifications déterminaient les horaires de départ pour la finale du lendemain, où les compteurs allaient être remis à 0.

Il fallait y penser... il fallait oser sur une course avec tant de participants... et ça a donné quelque chose de très sympahique !
Je n'y étais pas, mais on m'a raconté... et on m'a ramené la carte... alors je n'ai pas résisté à l'envie de la mettre en ligne !


Cette course, c'était à l'Ile Grande, au Nord de la Bretagne, ou plutôt sur les alentours de l'Ile Grande cartographiés à marée basse.

Les premiers départs étaient prévus à 12h30, mais... la marée n'étant pas descendue autant que prévu, petit retard au démarrage jusqu'à ce que les organisateurs laissent enfin les premiers coureurs partir sous un grand AAAAAAAAhhhhhhhhh général des quelques centaines de coureurs qui attendaient patiemment de s'élancer chacun leur tour au milieu des îlots, des rochers couverts d'algues, de quelques zones de vases, des vastes espaces de sable humide, des mouettes, des crabes, des moules et des coques (elles étaient bonnes, n'est ce pas Jocelyne !!).

Certains ont presque nagé... et tous ont eu les pieds bien salés, mais sont revenus avec un grand sourire et plein de bons souvenirs dans la tête !! Il n'y a qu'en Bretagne, que l'on peut faire ça, et ça en vaut le détour !

Suite de la semaine fédérale avec un sprint dans la jolie ville bretonne de Mûr-de-Bretagne.





Un sprint pour le plaisir... les championnats de France de Sprint ayant lieu cette année en fin de saison à Reims à l'occasion d'un WE où se dérouleront également les championnats de France de Course d'Orientation de Nuit.






Au programme, 14 postes sur 2,7 km, une course qui paraissait un peu longue par rapport au format de course habituel avec des temps de gagne compris entre 12' et 15', ce qui n'était pas mal du tout !

Un très joli parcours, même si je n'ai pas trop apprécié les ronces au milieu des petits bois de la ville, étant partie en short, je n'avais pas anticipé en lisant les informations de course que ça allait griffer les gambettes, ou même stopper ma foulée net parfois... et j'ai perdu du temps sur les 2 postes concernés, le 7 (+40"), ou j'ai eu du mal à me sortir de toute cette végétation hostile au sol (il aurait mieux fallu que je passe par le sud sur le chemin : voir le tracé bleu), alors que la forêt promettait d'être blanche et donc bien propre, et le poste suivant où je traverse toutes les ronces avant d'arriver dans le découvert et sur mon poste 8 (+10").

Du coup, je rate également ma sortie du poste 8... dans l'élan, je pars vers le sud pour contourner le bâtiment.

Dernier petit accroc pour aller au poste 11, où je pars dans une ruelle non cartographiée, j'ai du mal à comprendre et je perds du temps avant de continuer mon chemin dans la bonne direction.

Je boucle mon parcours en 19'02, première dame, pour un temps de référence de 17'59 réalisé par un H16.

Je vous laisse découvrir le reste du parcours et les choix d'itinéraires ci-dessus et ci-dessous.

La carte gagnera à être mise en totalité aux normes ISSOM (norme internationale de cartographie de cartes de sprint), et ferait un très bon terrain pour de futurs championnats sur ce format de course !


Certains coureurs n'ont pas compris ces nomes ISSOM, par manque d'habitude et de pratique de ce type de carte et de cartographie sans doute, et se sont un peu exposés en sautant des murs dangereux parfois.
C'est donc l'occasion de faire un petit rappel simplifié des légendes spécifiques à la norme ISSOM, qui permettent une meilleure lisibilité des cartes et une meilleure compréhension / interprétation pour construire les choix d'itinéraire (la totaité de la norme est en pièce jointe pour ceux que cela intéresse) :
Tout élément infranchissable est interdit à franchir, notamment :

• Les murets infranchissables, cartographiés en traits épais noirs (par opposition aux murets franchissables, cartographiés en traits épais gris foncés) --> la cartographie ISOM (cartes d'orientation autres que celles de sprint) est différente, avec des traits avec 1 boule ou 2 boules.

• Les clôtures avec 2 barbules

• Les espaces cartographiés en vert 4 (le vert 4 n'existe pas sur les cartes d'orientation "normales" en normes ISOM) sont interdits et infranchissables : cela correspond par exemple à des parterres de fleurs qu'il ne faut pas traverser pour ne pas les abîmer.

Quelques autres légendes spécifiques :

• Les gros chemins ne sont plus en traits pointillés noirs, mais comme des routes en pointillés. Toutes les surfaces asphaltées sont en bistre, avec des traits très fins pour faire ressortir les trottoirs.

• Les passages couverts sont en gris clair.

• Une légende non spécifique, mais que tout le monde ne connait pas : les surfaces en gris "olive" sont des propriétés privées, interdites sauf sur un chemin s'il traverse complétement la surface.

Ces quelques explications sont succinctes, mais j'espère qu'elle permettront d'éclairer certains sur les légendes de cartes spécifiques au sprint.

Un exemple illustré : un mur infranchissable autour du poste 7 et des chemins en bistre pointillé :

Pour finir, félicitations à toute l'équipe d'organisation de cette semaine fédérale : gérer toutes les catégories d'âge et de sexe sur un sprint, ce n'est pas facile, et les tracés, avec la variété forêt - ville - parc, en valaient le détour !!

Début de la semaine fédérale au bord du lac de Guerlédan avec une petite course au score à Caurel, au Nord Ouest de Mûr-de-Bretagne.



Au programme : 17 postes pour le circuit A, à ramener en 1 heure, sur une carte au 1/10000 ème, avec des rochers caractéristiques du bord du lac.

Je n'ai pas eu de mal à trouver un ordre logique de ramassage des postes, et je suis partie directement vers les postes les plus à l'ouest, j'ai tracé mon chemin à travers les quelques ronces et le vert de la forêt, pour terminer au poste 1.

La course était intéressante, cela permettait de bien se mettre dans la morphologie, la végétation caractéristique du terrain, après le découvert et les rochers de l'Aveyron, et les cartes aux petites échelles.

Je termine 3ème du circuit, derrière Fabrice (37') et Yann Localtelli (40'), en 43' et quelques secondes, un bon entraînement pour les courses suivantes qui compteront pour le Championnat de France.