Cher @Eric
Ce qui me frappe, dans ce commentaire, c'est le questionnement identitaire, comme si le problème de l'heure était de faire ou non partie de la famille PS. Certes, il est normal qu'un secrétaire de section se préoccupe de savoir qui fait ou non partie de sa section et affirme que le député de la circonscription restera au PS.
Mais Il me semble que le problème crucial et urgent que se pose aujourd'hui tout homme ou femme de gauche, c'est comment gagner et/ou éviter de perdre l'élection présidentielle. C'est dans le cadre de cette question vitale que François Loncle dit qu'il ne peut soutenir un candidat PS qui a constament attaqué le gouvernement de gauche et qu'il ne participera pas à l'élection présidentielle faisant campagne pour Benoit Hamon. La question de sa sortie du PS n'intéresse... que les adhérents PS.
Personnellement, j'ai toujours soutenu François Hollande ( et les ministres PRG ont été les partenaires les plus loyaux du gouvernement). Je suis convaincu que le gouvernement de gauche a fait, malgré d'inévitables maladresses, le meilleur travail possible dans la situation du monde actuelle. Ce gouvernement a fait une politique de gauche et accomplir de grands progrès. Je n'envisage pas un instant de voter pour un candidat qui a saboté le travail du gouvernement Hollande, qui ne défend pas l'Europe, qui veut remettre en cause les mesures prises pour améliorer la compétitivité du pays tout en faisant progresser les droits des travaillleurs dans l'entreprise.
J'ai l'impression que la primaire, comme les congrès SFIO d'autant, a consacré la prise du pouvoir sur le PS de celui qui tenait le discours le plus maximaliste, le plus irréaliste aussi. Ce qui oblige tous les hommes/femmes de progrès à regarder vers un candidat authentiquement réformateur, pro-européen et qui propose des mesures incontestablement progressistes, sans porter atteinte aux acquis sociaux. Par ailleurs, on peut tout à fait, comme le montrent de nombreux élus PS et PRG, soutenir la candidature Macron sans quitter son parti. Car, ( pardon pour la redite ) la question n'est pas de savoir qui est ou non au PS, mais comment faire gagner la gauche. Ce qui est de notre responsabilité à tous, bien plus importante que la vie de nos partis politiques respectifs