Tribunal d'Evreux le serpent à sornettes devant ses juges


Franck Martin

Hagard, le teint blême, Jean Charles Houel n'en menait pas large devant le tribunal correctionnel d'Evreux, hier après-midi.
Voilà belle lurette que je ne lis plus son blog : désert d'ennui sentencieux et de banalité bien pensante lorsqu'il prétend y donner à réfléchir, tissu de calomnies et de sornettes lorsqu'il parle de Louviers et du monde politique local.
Mais voilà : notre serpent à sornettes a franchi la ligne jaune en diffamant une fois de trop dans ce blog. Et il doit en rendre compte devant la justice.


Une conscience pas nette

Tribunal d'Evreux, hier après midi.
Premier gag : comme tout prévenu dont la conscience n'est pas claire, Jean Charles Houel n'aime pas qu'on le prenne en photo ! Lui qui a passé sa vie professionnelle et utilisé des kilomètres de pellicules pour clouer au pilori de pauvres hères ne supporte pas les objectifs ! Le journaliste retraité ne veut pas être pris en photo.
Dans le hall du tribunal, j'ai donc bien ri quand il a plongé derrière un journal déployé, caché la tête entre les mains pour éviter de voir son portrait dans la presse.


Huis clos

Mauvaise conscience ? Houel baisse la tête, il ne veut pas de photo au tribunal
Quelle que soit l'issue du procès, cet homme vit dans la peau d'un coupable : il préfèrerait que l'affaire se passe à huis clos. Tout comme son avocat. Ce dernier s'offusque d'avoir lu dans mon blog la convocation officielle de Houel au banc des prévenus. La transparence, il n'aime pas.
A la barre, aussi grandiloquent que mal à propos, l'avocat tonne contre ma présence dans le public ! Et oui, quand un ami réclame justice, je lui témoigne mon soutien - silencieux ce mardi - en prenant place sur les bancs du public. Quoi de plus normal que la fidélité en amitié ?

Amitié et fidélité

Houel jugé - sans appel - par les militants de gauche !
La fidélité en amitié ? C'est bien là que le bât blesse Houel. Il sait bien, au fond de sa conscience malheureuse, qu'en essayant de salir Olivier Taconet, c'est l'amitié d'un enfant qu'il a connu à 14 ans, une amitié qui a duré près de quarante ans, qu'il salit.
Comment ose-t-il prétendre, pour justifier ses calomnies et éviter la condamnation, qu'il a confondu Olivier, qui fut son ami pendant quarante ans, avec un autre fonctionnaire ? Allons donc ! Un peu de dignité, que diable !
En prétendant qu'Olivier était fonctionnaire par faveur et non par la réussite aux concours admnistratifs, il a trahi ses amis, il a sali l'honneur de la fonction publique, il a craché sur son propre passé. Ajoutons que cette ultime sornette ruine définitivement le peu de crédibilité qui restait à son blog.

Honoraire ou honorable ?

Et c'est mort de rire que je l'ai entendu, à la barre, lancer au tribunal qu'il était "journaliste honoraire". Outre que dans son cas, peu honorable, c'est une contradictio ab objecta, c'est bien son honneur de journaliste - dont il était si fier - qu'il massacre lui-même en proférant dans son blog calomnies et diffamations.
Se rend-il compte que ce présent masque son passé et que le futur retiendra de lui cette image pathétique ? Que dans l'histoire politique locale, son nom rime avec trahison, comme un petit Besson, un Besson au petit pied. Car dans la trahison, Besson, hélas, a eu infiniment plus de talent et de panache que Houel.
A force de se tirer des balles dans le pied, comme de faire élire un conseiller général de droite en prétendant défendre la gauche, il finira par nous convaincre qu'il n'est qu'un masochiste... En ce cas, le voilà comblé.


Franck Martin