A la rentrée 2014, avec le projet Priollaud, bonjour la fatigue !
En concertation avec l'Education Nationale et les parents d'élèves, la municipalité précédente a préparé, pendant plus d'un an, un projet particulièrement attentif à l'épanouissement de l'enfant, en accord avec l'essentiel d'une réforme qui vise d'abord à améliorer la régularité du rythme scolaire et surtout raccourcir le temps de travail quotidien de l'écolier.
« Trop cher ! », a décrété le nouveau maire, qui l'a mis directement à la poubelle, en expliquant au conseil municipal qu'il n'y avait pas assez d'argent pour le financer.
Sauf que... contraint par la loi de présenter un autre projet éducatif pour la rentrée 2014, il a bricolé à la hâte un montage qui ne tient aucun compte de l'intérêt de l'enfant. Plusieurs conseils d'école ont voté non à ce projet, qui accentue l'irrégularité du rythme scolaire en regroupant les nouvelles activités sur 2 après-midi. Et qui ne raccourcit en rien la journée de l'écolier. Quand à la concertation avec l'Education nationale : zéro pointé.
Vidé de tout sens, fraîchement accueilli par la communauté éducative, le projet Priollaud est-il économe ?
Que nenni : il coûte plus cher que le précédent !
Le maire-qui-dit-la-vérité ( mais pas que... et pas tout le temps ) fait donc volte-face : aujourd'hui il dit qu'il y a de l'argent pour financer les rythmes scolaires et même... plus d'argent que ne demandait le projet précédent.
La vérité d'avril n'est plus la vérité de mai et sûrement pas celle du compte administratif. Il y avait de l'argent pour financer un excellent projet. On gaspillera autant et plus pour financer un mauvais projet.
Avec Priollaud, la logique politicienne - démolir coûte que coûte les projets de la précédente municipalité - prend toujours le pas sur le bon sens et la bonne gestion. On veut bien croire Monsieur Priollaud, mais on ne sait pas bien quand on peut le croire. Surtout lorsque le maire-qui-dit-la-vérité se dément lui-même... un mois plus tard.
A suivre... et lire aussi le point de vue d'Yves Valin, inspecteur de l'Education Nationale, sur les rythmes scolaires à Louviers
« Trop cher ! », a décrété le nouveau maire, qui l'a mis directement à la poubelle, en expliquant au conseil municipal qu'il n'y avait pas assez d'argent pour le financer.
Sauf que... contraint par la loi de présenter un autre projet éducatif pour la rentrée 2014, il a bricolé à la hâte un montage qui ne tient aucun compte de l'intérêt de l'enfant. Plusieurs conseils d'école ont voté non à ce projet, qui accentue l'irrégularité du rythme scolaire en regroupant les nouvelles activités sur 2 après-midi. Et qui ne raccourcit en rien la journée de l'écolier. Quand à la concertation avec l'Education nationale : zéro pointé.
Vidé de tout sens, fraîchement accueilli par la communauté éducative, le projet Priollaud est-il économe ?
Que nenni : il coûte plus cher que le précédent !
Le maire-qui-dit-la-vérité ( mais pas que... et pas tout le temps ) fait donc volte-face : aujourd'hui il dit qu'il y a de l'argent pour financer les rythmes scolaires et même... plus d'argent que ne demandait le projet précédent.
La vérité d'avril n'est plus la vérité de mai et sûrement pas celle du compte administratif. Il y avait de l'argent pour financer un excellent projet. On gaspillera autant et plus pour financer un mauvais projet.
Avec Priollaud, la logique politicienne - démolir coûte que coûte les projets de la précédente municipalité - prend toujours le pas sur le bon sens et la bonne gestion. On veut bien croire Monsieur Priollaud, mais on ne sait pas bien quand on peut le croire. Surtout lorsque le maire-qui-dit-la-vérité se dément lui-même... un mois plus tard.
A suivre... et lire aussi le point de vue d'Yves Valin, inspecteur de l'Education Nationale, sur les rythmes scolaires à Louviers