Patinoire de Louviers : dans la bourrasque médiatique...tenir bon.


Franck Martin


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Samedi dernier, une température trop élevée, une date trop précoce dans la saison n'ont pas permis de produire de la glace de qualité suffisante pour une compétition de patinage artistique. Une partie de cette compétition a été annulée, tandis que la patinoire accueillait normalement 280 patineurs en séance publique, dans de bonnes conditions de sécurité.

Depuis cet incident climatique... télé, radio, presse, réseaux... la purge médiatique est totale ! Je m'en serais bien passé : la contre-publicité massive déclenchée par les appels du club de patinage - qui a cru bien faire - ne peut que nuire à la fréquentation normale de la patinoire.

Ainsi l'impact du titre de la Dépêche " La patinoire en péril " est désastreux. Car le seul vrai péril couru par la patinoire c'est que le public s'en détourne. Le seul danger encouru, c'est la désaffection du public. Si l'image du Kolysé se dégrade, si la fréquentation de l'équipement s'effondre, comment justifier l'injection continue d'argent public dans un équipement déserté par les usagers ?

Le club a compris que faire une mauvaise publicité à la patinoire finirait par scier la fragile branche sur laquelle nous sommes tous assis : la manifestation prévue a été annulée et le langage fort adouci. Merci et tant mieux. Nous devons tous nous serrer les coudes pour aller dans le même sens.

Le soutien du maire et de la Ville à la survie de l'équipement ne s'est jamais démenti. Il faut obtenir la solidarité d'autres collectivités pour restructurer un équipement qui accueille des groupes de patineurs venus de tout le département, voire au delà. En attendant, pour patiner nombreux, pour patiner heureux, patinons sinon cachés, du moins sans dénigrer.


La patinoire accueille le public normalement


Franck Martin