Mise au point à propos de l'article : « La nouvelle conseillère s'étale »


Franck Martin

Je présente toutes mes excuses à Mme Catherine Langlois, fonctionnaire d'élite qui sert tous les maires de Louviers avec droiture, compétence et... discrétion.

Une confusion involontaire dans l'usage d'un pseudonyme a pu laisser croire qu'elle était l'auteur d'un commentaire anonyme.
Je n'y suis pour rien, personne ne conteste la véracité du commentaire publié, mais j'avoue humblement n'avoir pas prêté attention au fait que, parmi un bon demi-millier d'employés municipaux avec lequel j'ai travaillé, seule madame Catherine Langlois pouvait, éventuellement, être prise pour celle ou celui qui a signé Catherine L.

On peut le déplorer, mais l'usage des pseudonymes et l'anonymat des commentateurs fait partie intégrante de la vie sur la Toile. Au risque de permettre à certains de se faire passer pour d'autres auprès d'une petite minorité d'internautes qui ne sait pas qu'un pseudonyme n'est pas une signature, mais un clin d'œil.

Désolé, Catherine, et toutes mes excuses.


Louviers : La nouvelle conseillère s'étale...

Au second plan, la conseillère générale, aujourd'hui de droite, après avoir été vice-présidente des jeunes radicaux de gauche. De l'islamisme pur et dur à la laïcité militante, de la gauche à la droite, sa seule boussole est celle d'une ambition farouche. Une ambition qui ignore le sens du mot loyauté.

Les faits : au lendemain des élections départementales, un article intitulé : « Louviers : la nouvelle conseillère s'étale...» a été publié sur mon blog, sous le pseudonyme de Tancrède. LIre en cliquant ici.

Responsable de cette publication, je n'ai pas écrit cet article dont, bien évidemment, je connais la plume : il/elle m'a transmis plusieurs contributions sous le pseudonyme de Tancrède.

Cet article, dont personne ne conteste la véracité, a suscité un afflux record de lectures ( seconde meilleure lecture depuis l'élection de M. Priollaud)

Cet article, dont personne ne conteste la véracité, a également suscité plusieurs commentaires de lecteurs du blog, qui me sont parvenus par Internet, de façon anonyme, via le système d'adressage de commentaires du blog.

Parmi ces commentaires, un commentaire a été signé sous le pseudonyme de Catherine L. par une personne qui se présente comme une «ancienne collègue» de Madame Ouadah à la mairie de Louviers et qui connait fort bien son histoire.

J'ignore l'identité de l'auteur de ce commentaire, bien que, en tant je gestionnaire de blog, je dispose de l'adresse IP d'où ce commentaire a été «posté».

Ou est le problème ?

Utilisé par quelqu'un qui se présente comme travaillant à la mairie de Louviers, le pseudonyme «Catherine L.»peut laisser croire que l'auteur de l'article serait Mme Catherine Langlois : sur près de 400 employés de mairie elle est la seule Catherine L.

Catherine Langlois a été choquée lorsqu'à la mairie de Louviers, certains lui ont attribué la maternité de ce commentaire. Il est clair que la confusion est possible. Il est possible que l'auteur anonyme du commentaire ait voulu provoquer cette confusion dans l'esprit des employés de mairie.

Je considère comme un honneur d'avoir travaillé durant de nombreuses années avec Mme Langlois, fonctionnaire dont la droiture, la loyauté et le sens de la réserve sont au dessus de tout soupçon.

Si Madame Langlois affirme qu'elle n'est pas l'auteur du commentaire que j'ai reçu sous le pseudonyme de Catherine L., je la crois sans réserve. Et j'ajoute que toute personne la connaissant sait qu'elle dit la vérité, comme toujours.

Je note qu'elle ne met pas en cause la véracité du commentaire, mais la confusion possible sur l'identité de son auteur.
Si la publication de ce commentaire a pu blesser Mme Langlois, je lui présente toutes mes excuses et affirme que j'en suis sincèrement désolé.
 

Toutefois...

Il me semble important de préciser l'usage déontologique d'Internet :

Tout usager d'Internet sait que l'usage d'un pseudonyme dans les « commentaires » est la règle plutôt que l'exception. La personne qui a signé Catherine L. a parfaitement le droit de garder l'anonymat et d'user d'un pseudonyme, sachant que, par définition, un blogueur n'a pas les moyens de vérifier l'identité des commentateurs sous pseudonyme. L'immense majorité des internautes sait bien qu'un pseudonyme est un clin d'oeil et non une signature.

En revanche, la responsabilité de tout blogueur est de vérifier la véracité des commentaires publiés sur son blog.
J'ai longtemps été le principal soutien de Madame Ouaddah, responsable direct de son embauche, de sa formation et indirectement, du soutien à ses ambitions politiques ainsi qu'à l'obtention des subventions perçues par son association.

Je suis bien placé pour en confirmer la véracité, à un détail près, une exagération mensongère. On ne peut pas dire que les collègues de madame Ouadah aient rédigé " à sa place" les écrits nécessaires à l'obtention de son diplôme, même si l'on peut dire qu'ils ont été écrits... à plusieurs mains : elle a reçu, dans ses rédactions, plus qu'un coup de main, un vrai soutien de la part de  fonctionnaires du plus haut grade.

Par ailleurs, j'ai vérifié auprès de plusieurs fonctionnaires l'appui apporté par la mairie à son parcours professionnel. Ils sont prêts à en témoigner, ce qui n'est pas nécessaire puisque, encore une fois, ce n'est pas le commentaire qui est en cause, mais la signature de ce commentaire.

Quand à Mme Ouadah, je ne regrette rien.

Pas même de l'avoir "surprotégée" lorsque, employée au service Jeunesse de la Ville, sa pratique de l'islam était devenue clairement incompatible avec le service public. Ses collègues et supérieurs me demandaient son départ, que j'ai refusé. A l'époque,  J'ai fait preuve de patience, et m'en félicite : ses convictions religieuses n'ont guère duré, puisqu'elle a trouvé avantageux de se convertir à la laïcité militante au sein du parti le plus laïc de France : le parti radical de gauche, au sein duquel j'ai favorisé son ascension, en humaniste qui croit au potentiel de la jeunesse...

Je n'ai donc pas supprimé ce commentaire, véridique sur le fond, maladroit ou malicieux par le pseudonyme choisi.
Au lieu de Catherine L. on pourra désormais lire Anonyme.

 


Franck Martin