Marité : mauvaise foi de Bernard Leroy


Franck Martin

L'annonce faite par Bernard Leroy d'abandonner le Marité est lamentable. Les arguments avancés sont pathétiques et mensongers. Est-ce trop demander à un président d'une grande collectivité comme la CASE une vision un peu plus élevée que les taupinières de son pré carré ? Qu'il le veuille ou non, la CASE est en Normandie...


Marité : la mauvaise foi de Bernard Leroy

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Le projet du Marité est avant tout culturel, avant d'être touristique. On comprend qu'une certaine droite ne le comprenne pas. Car lorsqu'elle entend le mot culture, elle sort, sinon le revolver, du moins la hache des coupes budgétaires. Alors, puisqu'elle ne comprend rien que le langage des sous, répétons que l'exploitation du Marité est bénéficiaire ( contrairement à celle du BELEM, qui coûte les yeux de la tête à... la Caisse d'Epargne, qui, bien que banque, a compris l'intérêt de maintenir vivant notre patrimoine maritime.

Que les bénéfices recueillis l'an dernier par l'exploitation du Marité ont permis de réduire de 20% la cotisation des collectivités. Que la cotisation demandée à la CASE est une goutte d'eau dans son budget. Que cette participation correspond à 8% de l'annuité finançant l'investissement et non l'exploitation du navire dont la CASE est propriétaire à hauteur de 8%. Vouloir sortir du Groupement de propriétaires serait de la très mauvaise gestion...

Car si Bernard Leroy persiste à vouloir sortir du Groupement d'Intérêt Public, il devra rembourser cash 8% de l'emprunt restant à courir ! Ce qui prouve une fois de plus qu'être de droite ne garantit pas d'être financièrement perspicace.

Quand à l'habituelle mauvaise foi de Mme Benamara, elle ne surprend personne. Elle geint et se plaint que les enfants de Val-de-Reuil n'ont pas eu accès au bateau, en dehors de l'Armada. Certes... mais je peux certifier, en tant que président du GIP, que la Ville de Val-de-Reuil n'a adressé aucune demande en ce sens depuis que le bateau navigue... Si on ne la demande pas, on ne risque pas d'obtenir une visite organisée ou une sortie en mer. Mais la bonne foi est une notion étrangère à l'actuelle gestion de Val-de-Reuil.

*contrairement à lexpoitation du BELEM, qui coûte les yeux de la tête à... la Caisse d'Epargne depuis plus de vingt ans. Mais cette grande banque a bien compris tout l'intérêt de maintenir vivant notre patrimoine maritime. Comme les millions de visiteurs qui viennent de toute la France pour l'Armada de Rouen. Et les milliers de touristes qui font voile sur le Marité, pour le bon renom de toute la Normandie


Franck Martin