Des salariés manipulés par la presse
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Le manque de professionnalisme de la Dépêche a atteint des sommets la semaine dernière ! En tronquant mes propos, en les sortant de leur contexte, en les pimentant de commentaires cyniques et déplacés, la journaliste a réussi son coup : faire exploser la marmite des salariés M-Real.
Quand, en plus, la colère de ces salariés est attisée par des groupes politiques qui se servent de leur détresse pour exister et tenter de me flinguer au passage... on aboutit à des scènes extrêmes comme celles que nous avons vécu hier soir juste avant le conseil municipal.
Une cinquantaine de salariés de M-Real se sont en effet invités au conseil pour me demander des comptes sur les propos que la Dépêche prétend que j’ai tenus ; mais aussi sur mon soi-disant silence depuis l’annonce de la fermeture de l’usine. Avant de quitter les lieux, ils ont déversé des ramettes entières de papier dans la salle et à l’extérieur de la mairie.
Certes, je n’ai pas fait partie du défilé de politiques qui, à des fins électoralistes pour la plupart, sont allés pleurer sur le site d’Alizay au milieu des salariés ; j’ai refusé de venir leur vendre des illusions et leur mentir : c’est ma vision de la politique ! J’ai d’ailleurs été un des premiers à dire la vérité, celle que de nombreux salariés de M-Real m’avaient déjà confirmé : « M-Real c’est fini » ! L’urgence était à mon sens de travailler à trouver des solutions pour que ce site puisse continuer à vivre, être réindustrialisé... pour l’avenir des salariés de M-Real.
Je n’ai pas de responsabilité particulière sur Alizay, M-Real n’est pas dans la CASE... mais je suis solidaire et concerné : j’ai signé et transmis à la Préfecture une motion votée à l’unanimité par le conseil communautaire de la Case pour soutenir les salariés de M-Real, dénoncer la décision scandaleuse du groupe finlandais et appeler les politiques compétents à prendre leurs responsabilités pour trouver une issue pour les 330 salariés de M-Real et tous les emplois qui en découlent. C’est ce que j’ai expliqué et prouvé hier soir aux salariés.
Aujourd’hui, je suis totalement d’accord avec les salariés : il faut changer la loi pour empêcher un patron d’agir comme le fait actuellement le groupe finlandais. C’est là notre rôle, à nous politiques, faire en sorte que la loi change pour que cessent ces drames humains. C’est également le message que je leur ai passé hier.
Il est bien évident que je suis concerné et sensible à la catastrophe de M-Real : c’est un drame pour les familles, c’est un drame pour les collectivités locales et c’est un drame aussi pour les entreprises induites.
Je déplore évidemment ce malentendu, orchestré par ce journal qui sans aucun scrupule a tronqué mes propos et directement provoqué l’incident d’hier soir. Chacun devra en tirer les conséquences !
Quand, en plus, la colère de ces salariés est attisée par des groupes politiques qui se servent de leur détresse pour exister et tenter de me flinguer au passage... on aboutit à des scènes extrêmes comme celles que nous avons vécu hier soir juste avant le conseil municipal.
Une cinquantaine de salariés de M-Real se sont en effet invités au conseil pour me demander des comptes sur les propos que la Dépêche prétend que j’ai tenus ; mais aussi sur mon soi-disant silence depuis l’annonce de la fermeture de l’usine. Avant de quitter les lieux, ils ont déversé des ramettes entières de papier dans la salle et à l’extérieur de la mairie.
Certes, je n’ai pas fait partie du défilé de politiques qui, à des fins électoralistes pour la plupart, sont allés pleurer sur le site d’Alizay au milieu des salariés ; j’ai refusé de venir leur vendre des illusions et leur mentir : c’est ma vision de la politique ! J’ai d’ailleurs été un des premiers à dire la vérité, celle que de nombreux salariés de M-Real m’avaient déjà confirmé : « M-Real c’est fini » ! L’urgence était à mon sens de travailler à trouver des solutions pour que ce site puisse continuer à vivre, être réindustrialisé... pour l’avenir des salariés de M-Real.
Je n’ai pas de responsabilité particulière sur Alizay, M-Real n’est pas dans la CASE... mais je suis solidaire et concerné : j’ai signé et transmis à la Préfecture une motion votée à l’unanimité par le conseil communautaire de la Case pour soutenir les salariés de M-Real, dénoncer la décision scandaleuse du groupe finlandais et appeler les politiques compétents à prendre leurs responsabilités pour trouver une issue pour les 330 salariés de M-Real et tous les emplois qui en découlent. C’est ce que j’ai expliqué et prouvé hier soir aux salariés.
Aujourd’hui, je suis totalement d’accord avec les salariés : il faut changer la loi pour empêcher un patron d’agir comme le fait actuellement le groupe finlandais. C’est là notre rôle, à nous politiques, faire en sorte que la loi change pour que cessent ces drames humains. C’est également le message que je leur ai passé hier.
Il est bien évident que je suis concerné et sensible à la catastrophe de M-Real : c’est un drame pour les familles, c’est un drame pour les collectivités locales et c’est un drame aussi pour les entreprises induites.
Je déplore évidemment ce malentendu, orchestré par ce journal qui sans aucun scrupule a tronqué mes propos et directement provoqué l’incident d’hier soir. Chacun devra en tirer les conséquences !