Louviers : la Place Thorel et les amis du maire


Franck Martin

L'un veut élargir sa terrasse, déjà largement étalée sur l'espace public, l'autre a rénové sa propriété sans autorisation, alors qu'elle est frappée d'alignement. Quand au diocèse, il entend bien reconstruire en façade le centre aéré Jeanne d'Arc, sans tenir compte du projet d'élargissement de la rue du 11 novembre. Que dira le maire, garant de l'intérêt général, à tous ses amis qui attendent un retour d'ascenseur ?


Question posées par Bruno Canivet

Mesdames, messieurs : vous reprenez dans vos intentions le projet d’autobus à haut niveau de service, après en avoir dit pis que pendre pendant la campagne électorale. Projet qui passe par l’élargissement et le réaménagement de la voirie depuis la gare de Val-de-Reuil jusqu’à la place Thorel,  avec la création d’un pôle multimodal.

Pour réaliser ce projet, la nécessité de maîtriser le foncier de l’axe structurant a amené la CASE a mener une politique d’acquisitions de propriétés et de mise en place d’un PLU qui frappe d’alignement le côté Est de la rue du 11 novembre.

En contradiction avec ce PLU, vous avez autorisé la rénovation, sur l’emprise des 17 mètres de la propriété contigue au garage Citroën. Vous vous apprêtez à autoriser le Diocèse d’Evreux à reconstruire un immeuble en façade au centre aéré Jeanne d’Arc, sur l’emprise des 17 mètres.

Gouverner c’est choisir. Si vous autorisez à reconstruire sur les emplacements réservés, c’est que vous n’avez pas l’intention de donner aux autobus l’espace nécessaire au haut niveau de service… Il semble qu’entre l’intérêt général et les intérêts particuliers, votre choix soit bel et bien fait.



Franck Martin