Louviers : Un rêve de pierre pour accueillir Euterpe


Franck Martin

Féerique, magique, ineffable… Les mots nous manquent à décrire l’ambiance créée autour du cloître des Pénitents lors de l’inauguration de l’école de Musique.


Jusqu’à minuit passé, sous une pluie battante, une foule dense a communié dans la poésie visuelle et la musique vivante, offertes à tous.

Avec sa verrière, miroir des nuages et des cieux coup de génie architectural, l’école Maurice Duruflé, se marie harmonieusement au paysage urbain. Transparente la nuit, elle stylise le travail des élèves musiciens, rude forge d’où s’envole l’esprit. Un rêve de pierre, une élévation vers l’autre monde, celui des arts et des artistes.

Je vous avais promis, dans notre programme municipal, de construire l’avenir de Louviers. En votant pour la construction de cette, ni vous ni moi ne savions à quel point nous allions construire l’avenir… en beauté.




Aucune augmentation d'impôt

L’avenir, c’est aussi celui des 400 élèves et de l’équipe professorale, qui disposent d’un surface triplée au regard de l’ancienne école, avec des salles de classes sûres et fonctionnelles.

Faisant d’une pierre deux coups – belle économie pour notre budget – nous avons ainsi assuré l’avenir de ce site majeur du patrimoine bâti de Louviers, qui tombait en ruines.

Avenir de nos finances, aussi. La renaissance de ce monument n’amènera aucune augmentation d’impôt.

Pardonner : oui ; oublier : non !

Je pardonne, mais je n’oublie pas !

Je n’oublie pas les bordées de critiques politiciennes, fulminant contre ce beau projet. Je n’oublie pas les tabellions grincheux, ceux qui, faute d’idée neuve, épuisent leurs quinquets à éplucher, en vain, les bordereaux de factures de la Ville. Je n’oublie pas ces clans d’opposants aux critiques si longues, aux idées si courtes que l’on n’en voit pas l’ombre, porter un seul projet pour l’avenir de Louviers.

Je n’oublie pas qu’ils voulaient étouffer dans l’oeuf la rénovation du cloître. Je n’oublie pas qu’ils voulaient à tout prix en supprimer la belle verrière. Je n’oublie pas qu’ils ont voté non à tout. Les Lovériens n’oublieront pas non plus, au moment des élections.

Les Lovériens n’oublieront pas que, si les actuelles oppositions avaient été élues, les ruines de l’ancien cloître auraient étendu leur royaume… et que la musique aurait perdu le droit de cité que nous lui offrons à Louviers.


Franck Martin