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Le dépôt de bilan ne signifie pas la mort de l'entreprise. Loin s'en faut. Certes, le tribunal de commerce devient maître du jeu et peut prononcer la liquidation de l'entreprise. Mais s'il décide d'ouvrir une procédure de redressement judiciaire, l'entreprise se trouve protégée par la suspension des créances exigibles.
C'est une bouffée d'oxygène, une relance permettant d'honorer les commandes - et ce n'est pas ce qui manque chez CINRAM - de renflouer la trésorerie et - le cas échéant - de trouver un repreneur fiable. Encore faut-il que tout le monde tire dans le même sens.
Il est bien compréhensible que le désespoir l'emporte chez les salariés. Dernier carré d'une société emblématique de Louviers, un temps à la pointe de l'innovation technologique, le personnel de CNRAM a connu l'époque où l'employeur signait plus de 1300 bulletins de paie... Ils sont près de 130 seulement, aujourd'hui. De plan social, en changement de nom, de plan social en changement d'actionnaire, le personnel a l'impression que chaque année. Il est devenu difficile de croire à un avenir et d'y dédier tous ses efforts.
C'est pourquoi la seule voie qui reste : celle de l'espoir, ténu, mais réel de voir la nouvelle direction trouver un peu de lumière après tant d'années dans un tunnel. On m'a reproché d'avoir la lucidité de dire M Real, c'est fini. Me reprochera-t-on de dire, malgré le dépôt de bilan imminent, que CINRAM peut rebondir ?
C'est une bouffée d'oxygène, une relance permettant d'honorer les commandes - et ce n'est pas ce qui manque chez CINRAM - de renflouer la trésorerie et - le cas échéant - de trouver un repreneur fiable. Encore faut-il que tout le monde tire dans le même sens.
Il est bien compréhensible que le désespoir l'emporte chez les salariés. Dernier carré d'une société emblématique de Louviers, un temps à la pointe de l'innovation technologique, le personnel de CNRAM a connu l'époque où l'employeur signait plus de 1300 bulletins de paie... Ils sont près de 130 seulement, aujourd'hui. De plan social, en changement de nom, de plan social en changement d'actionnaire, le personnel a l'impression que chaque année. Il est devenu difficile de croire à un avenir et d'y dédier tous ses efforts.
C'est pourquoi la seule voie qui reste : celle de l'espoir, ténu, mais réel de voir la nouvelle direction trouver un peu de lumière après tant d'années dans un tunnel. On m'a reproché d'avoir la lucidité de dire M Real, c'est fini. Me reprochera-t-on de dire, malgré le dépôt de bilan imminent, que CINRAM peut rebondir ?