Liberté d'expression à Val de Reuil : qu'en pensent les élus de gauche ?

Revue de presse


Franck Martin


Le maire de Val-de-Reuil considère la critique à son endroit comme un délit pénal : 4 procédures judiciaires pour faire taire ses opposants
Enfin ! Un petit vent de liberté, un courant d'air pur commence à souffler sur la dalle piétonne. Et la presse se risque à oser faire son métier et dire la vérité. La vérité  est qu'il n'y a pas un problème Martin-Jamet, mais que Jamet a un problème avec la liberté d'expression, les droits de l'homme et, accessoirement, avec l'intercommunalité et la CASE.

Les faits commencent à émerger et la presse commence à les mettre en lumière.

Les 4 poursuites judiciaires que MAJ a engagé contre ses opposants politiques, l'appel à la délation publique et à la police municipale pour identifier l'animateur d'un blog d'opposition ne sont pas compatibles avec les droits de l'homme, au moins au sens que donnent à ce mot tous les démocrates sincères et... la Cour européenne des Droits de l'Homme dont je publierai ici la jurisprudence.

Faudra-t-il en arriver là pour démontrer que je ne fais pas du "buzz", ni de la provocation, mais que je remplis, banalement, ma mission d'élu de la République, défenseur de la liberté d'expression, y compris pour mes adversaires. Oui, je juge déshonorant de porter devant les juges ce qui relève du débat politique, dont l'opinion publique et les électeurs doivent rester les seuls juges.

Est-il normal de judiciariser le débat politique ? Oui, je juge déshonorant de porter devant les juges ce qui relève du débat politique, dont l'opinion publique et les électeurs doivent rester les seuls juges. Le risque d'atteinte aux libertés est tellement évident que les juges en sont les premiers embarrassés, comme le montre le jugement qui nous renvoie dos à dos dans la première manche du procès qu'il m'intente.

Je commence à espérer voir la fin du tunnel : le jour ou l'opinion publique sera pleinement informée et comprendra que ce qui se passe à Val de Reuil est grave pour la démocratie. Il faudra bien que les élus de gauche sincères qui travaillent sous la baguette de Marc Antoine Jamet le comprennent aussi. Et osent, à leur tour, faire parler leurs vraies valeurs.

Cette petite revue de presse montre aussi combien l'entreprise de conditionnement des esprits est efficace à Val-de-Reuil : la presse persiste à considérer que l'exercice de la libre parole d'élus, dans l'espace public, devant une mairie et devant la presse relève du "buzz", de la provocation d'un élu "atypique" "truculent".

Etonnant non ? Cela se passerait à Evreux, Louviers, Gaillon... on n'y verrait que l'exercice banal d'une liberté fondamentale. Mais à Val de Reuil, toute parole qui ne vient pas du roi MAJ est crime de lèse-majesté.







Franck Martin