Le pompier déjanté dérape dans...


Franck Martin


Le courrrier qui résume la situation des retraités
Depuis 1995, je me suis fait une règle d’or de protéger le personnel dont j’ai eu la charge, de veiller au respect de ses droits et à la bonne cohésion au sein des agents du service public.

Sans préavis, j'ai été informé par le Trésor public, service de l'Etat, que le versement d’une prime versée trimestriellement aux sapeurs-pompiers volontaires serait suspendu au mois de mars 2014, alors qu’elle était versée depuis 1963 ! Cette décision de l'Etat est liée à une interprétation stricte d'un arrêté pris par le maire de Louviers en 1963 !

Cette décision inattendue est insupportable. Au premier chef pour les 16 retraités de la ville de Louviers pour qui ce versement constituait un droit acquis.
Dès que j'ai été informé, j’ai demandé à la directrice générale des services, en même temps qu’elle prévenait les bénéficiaires de cette prime de faire en sorte que le préjudice soit réparé et de veiller à ce que le droit acquis puisse être maintenu.

Une délibération du conseil municipal sera prise au plus vite pour rétablir ces droits acquis. Malheureusement, compte tenu des circonstances liée au renouvellement du conseil municipal, celle-ci ne sera soumise au nouveaux élus qu’au mois d’avril 2014, les élections ayant lieu les 23 et 30 mars 2014.
Celle-ci permettra d’adapter au nouveau contexte législatif et d’engager la commune à assurer de manière pérenne le versement de cette prime aux sapeurs-pompiers communaux qui l’ont entièrement mérité, et envers qui la commune est reconnaissante.

Bien entendu, ce nouvel arrêté aura un effet rétroactif afin de ne pas léser les bénéficiaires de cette prime. J'ai demandé à Mme Berrebou, directrice générale, d'expliquer de vive voix la situation aux retraités. Ils ont fort bien compris que les conséquences de ce couac administratif, dont le maire a été informé en même temps qu'eux, seraient vite réparées.


Le pompier déjanté

Avant d'entrer en politique, le commandant des sapeurs-pompiers de Louviers m'avait décerné une médaille au maire de Louviers. J'y attache du prix. Mais, de toute évidence, il faudra expliquer au candidat Bidault le sens du mot " HONNEUR" qui figure sur cette médaille. Pour lui, les mots honneur, loyauté, amitié n'ont aucun sens.
Reste à traiter - médicalement et/ou judiciairement ? - le cas du colonel déjanté.

La paranoïa est une maladie. Les amis - provisoires - du retraité-colonel devraient prendre au sérieux la répétition des dérapages de leur co-listier, dont le cas est manifestement « borderline » comme disent les psychiatres. La dernière manifestation paranoïaque du pompier allumé a pris la forme d'une interprétation délirante de l'incident administratif cité plus haut.

Accrochez-vous à votre chaise pour suivre la perversité du raisonnement, tel qu'on peut le lire sous la plume du retraité-colonel Bidon :

1 / le maire aurait volontairement suspendu le versement de la prime.
2 / Les retraités en sont informés par la mairie.
4 / Le maire prépare la solution au problème qu'il aurait lui même créé : une délibération modifiant l'arrêté de 1963.
3 / Le maire peut alors exercer un chantage électoral auprès des 9 retraités votant à Louviers.
4 / Le maire fait le chantage suivant aux retraités : « Je détiens la solution à votre problème, mais elle ne peut être votée qu'après les élections et si je suis toujours maire. Donc votez pour moi pour récupérer votre prime.»

Hallucinant, non ? Il faut être malade pour inventer un tel scénario. Un tel machiavélisme m'est totalement étranger, comme il est inconcevable pour tous les maires normaux. Même si nous menons un débat électoral sans merci, je suis absolument convaincu que les têtes de liste adverses sont des gens normaux, parfaitement honorables.

Si, par hypothèse, j'étais battu aux élections, je suis certain que, respectueux de la fonction de maire, mon digne successeur mettrait à l'ordre du jour la délibération rétablissant la prime. Seul un esprit tordu peut imaginer qu'un maire digne de ce nom fasse du chantage auprès de son personnel pour gagner... neuf voix !

Datant de 1963, l'article 9 de cet arrêté a été relu et appliqué strictement par le Trésor Public...

Il appartient au prochain maire de substituer un autre arrêté à celui pris par André Vincelot en 1963


Franck Martin