Le maire de Louviers n'aime pas Nelson Mandela


Cathy Serrano

M. Priollaud n'aime pas Nelson Mandela. C'est son droit.

Mais, en tant que maire, refuser d'inaugurer la place Nelson MANDELA et vouloir la débaptiser, c'est une tout autre affaire : c'est un acte politique, un message d'insulte à la mémoire du Prix Nobel de la Paix, universellement admiré.

La municipalité actuelle compte dans ses rangs, je le sais bien, des républicains sincères, des humanistes engagés. Cette insulte municipale à la mémoire d'un phare de l'humanité les remet à leur place : au mieux les faire-valoir, au pire les otages, sinon de l'extrême droite mais d'une droite "décomplexée" vis-à-vis des droits de l'homme.

Qu'en pense Mme Terlez, humaniste en parole, humaniste de papier ? De tels actes vous jugent à jamais.


Rappel des faits

Pour donner des gages à l'extrême droite, le candidat Priollaud insulte la mémoire de Nelson Mandela, prix Nobel de la Paix
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Au lendemain de la mort du Prix Nobel de la Paix, un conseiller municipal, monsieur de Préville propose de donner le nom de Nelson Mandela à une place de Louviers.

Le maire d'alors, Franck Martin, présente la délibération au conseil municipal qui l'adopte avec enthousiasme, droite et gauche unis dans un hommage à celui qui restera dans l'histoire mondiale comme l'un des plus importants acteurs du XXe siècle. Lire en cliquant ici

Après les élections, Achard de Préville reprend contact avec la nouvelle municipalité pour préparer l'inauguration de cette place. Son interlocuteur, l'un des humanistes sincères de la municipalité actuelle, prépare l'application de la décision du conseil municipal.

L'inauguration était prévue mi-décembre, pour éviter toute récupération politique, juste après l'élection régionale.
La semaine dernière coup de théâtre !

Pour donner des gages à l'extrême-droite, en pleine campagne électorale, le candidat de la "droite décomplexée" met son veto à l'inauguration de la place Mandela.
 


Cathy Serrano