L'élection cantonale en ligne de mire du conseil municipal


Franck Martin


Dans une ambiance relativement sereine, les bévues de l'opposition ont plutôt détendu l'atmosphère. Qu'il s'agisse du PS ou de l'UMP, un long chemin reste à parcourir pour maitriser le B-A de la gestion municipale, en particulier lorsque l'essentiel du conseil est consacré à une modification budgétaire. Il est confondant d'entendre PS et UMP... confondre investissement et fonctionnement, emprunt et impôt.

Louviers est bien gérée et parvient à maitriser les effets de la crise économique, violemment ressentis sur le budget 2009. J'avais dit que trois ans seraient nécessaires pour retrouver nos marges de manoeuvre, je le maintiens. En 2011, nous verrons le bout du tunnel.

Lundi soir, les élections cantonales étaient dans tous les esprits. Ainsi, sur le dossier de la voirie, domaine de Jacky Bidault,  les contradictions du PS ont éclaté au grand jour.

Difficile de dire dans la même phrase que rien n'est fait pour la voirie ( alors que tous les Lovériens se félicitent du contraire) mais que l'accélération remarquable du rythme des travaux est dû, non aux talents d'organisateur de Jacky Bidault, adjoint aux travaux à Louviers, mais à la conjoncture d'une élection cantonale où il est candidat.

Et s'il est candidat, c'est bien parce que Louviers a besoin d'un bon conseiller général. L'absence des deux conseillers généraux, UMP comme PS, sur les travaux de voirie départementale est criante. Il sera bien difficile à la candidate sortante de prouver le contraire !

Qui votera Aubert votera Sarkozy et l'étiquette UMP-Sarkoziste  colle à la peau d'Olivier Aubert, malgré les contorsions - voyantes - par lesquelles il tente d'échapper à cette évidence.

Ainsi, tout le monde comprend que la surcharge des classes à l'école maternelle Jules Ferry est directement liée à la politique de réduction du nombre d'instituteurs mise en place par le gouvernement Sarkozy. Cela n'empêcha pas les élus UMP de voter la motion commune pour l'ouverture d'une classe supplémentaire. Une ruse qui ne trompe personne.


Franck Martin