Deux très bonnes nouvelles dans le Monde d'aujourd'hui !


Franck Martin

Il n'y a pas que des mauvaises nouvelles !
L'énorme surprise créée par l'élection législative partielle de l'Ariège, me réjouit et me conforte dans mes prises de position publiques et ma candidature aux législatives.

Vilipendées à Louviers, elles sont aujourd'hui validées au plan national. Nous voulions montrer la voie, elle s'est ouverte en Ariège.
L'autre bonne nouvelle, c'est la publication des conclusions de la Convention citoyenne sur la fin de vie et l'annonce faite par le président de la République d'un "projet de loi avant la fin de l'été".
Coup de chapeau au député de La Rochelle, Olivier Falorni (PRG) qui a tant œuvré pour le changement de la loi Léonetti.


La gauche responsable enregistre une éclatante victoire électorale

L'éclatante victoire de Martine Froger, candidate PS " dissidente " opposée à la sortante LFI démontre que pour être majoritaire, pour gagner, pour retrouver le chemin du pouvoir, la gauche doit se libérer de la soumission aux insoumis, sortir du carcan populiste et radicale de la Nupes.

Reprendre la voie du progrès, loin du bruit et de l’outrance retrouver la voie européenne et sociale démocrate suivie de Mitterrand à Hollande, reconstruire une gauche constructive, ancrée dans la réalité, loin du bruit et de l’outrance des extrémistes de gauche et de droite.

C’était le sens de ma candidature radicale de gauche avec Olivier Taconet dans la 4ème circonscription de l'Eure, le sens de la démarche du maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol au sein du PS et la voie que propose aujourd'hui la Convention de Bernard Cazeneuve et le PRG, premier parti de gauche à adhérer à cette Convention.

L'élection d'hier montre que nous sommes, nous étions naguère, nous serons demain dans le sens de l'histoire, celle de la reconstruction d'une gauche responsable, capable de rassembler pour gagner. Une gauche de gouvernement.

Election législative partielle : voici ce qu'en dit «Le Monde»

«Un camouflet pour la Nupes », peut-t-on lire, sous la plume de Sandrine CASSINI
Première déconfiture de taille pour la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes). Dans la 1re circonscription de l’Ariège, la dissidente du Parti socialiste (PS) Martine Froger a vaincu, au second tour de la législative partielle, la candidate de La France insoumise (LFI) étiquetée Nupes et soutenue par la direction du PS, Bénédicte Taurine. Avec 60,19 % des voix, contre 39,81 % pour sa rivale, Martine Froger, qui avait terminé à la quatrième place lors des législatives de juin 2022, offre une victoire de taille aux opposants socialistes de la Nupes, au premier rang desquels le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, numéro deux du PS, la maire de Paris Anne Hidalgo et la présidente de la région Occitanie, Carole Delga. « La candidature de Martine Froger était juste. Elle correspondait à nos valeurs », a salué cette dernière depuis la préfecture de Foix, la voix tremblante d’émotion.

Un élan national...

Mme Froger a également bénéficié du soutien de la maire de Vaulx-en-Velin (Rhône), Hélène Geoffroy, derrière laquelle se sont placés les partisans de François Hollande et des figures extérieures au PS comme Guillaume Lacroix, le président du Parti radical de gauche (PRG), ou l’ancien premier ministre, Bernard Cazeneuve, qui avait fait le déplacement à Foix avant le premier tour pour soutenir sa candidature. « On s’est plus mobilisé que lors des dernières législatives. Il y a eu aussi un élan national », témoigne Martine Froger.

Une victoire contre le sectarisme clivant de la NUPES

Cette victoire conforte les anti-Nupes, qui considèrent que pour remonter la pente et gagner en 2027, le PS doit prendre ses distances avec le leader de LFI, Jean-Luc Mélenchon, jugé repoussoir pour une partie des électeurs de centre gauche. Le report de voix de la candidate de Renaissance, qui avait perdu 9 points depuis les législatives de 2022, et appelé à voter pour Martine Froger au second tour, donne du crédit à leur thèse. « Ce n’est pas en clivant les gens qu’on va revenir au pouvoir », a commenté Carole Delga dimanche 2 avril au soir, opposée depuis le départ à la Nupes, et qui veut « stopper ce mythe, cette fable » selon laquelle « soit vous adorez Jean-Luc Mélenchon, soit vous n’êtes pas de gauche ».


Franck Martin