Conseil municipal : Panique à bord


Cathy Serrano


Même les municipalités Front National ne vont pas aussi loin...

Panique à bord ! Lundi soir, dès l’ouverture du conseil municipal, le maire est complètement débordé par les questions de l'opposition, mis en difficulté sur de nombreux dossiers, notamment sur la mauvaise rentrée scolaire à Louviers, les emplois qu’il supprime, l’embauche très contestable de son copain, le « shérif » de Louviers. Sans parler du scandale soulevé par son attitude envers l'association de la Semaine des 4 jeudis, écartée de Louviers Plage et étranglée financièrement parce que son dirigeant n'a pas fait allégeance politique au maire.

Alors, comme le Petit Chose d’Alphonse Daudet, comme un « pion » de collège chahuté, le maire tente de faire taire l'opposition, faute d'arguments pour débattre. Si l'opposition est réduite au silence, il n'entendra plus de critique...

Non seulement il suspend la séance de conseil municipal, sans raison, mais il décide, de son propre chef,  de réduire à 3 minutes le temps alloué à l’opposition pour chaque délibération, sans droit de suite ni de réponse.  Il s'autorise, lui,  à reprendre la parole autant de fois et pour aussi longtemps qu’il lui plait.

Vous avez bien lu : 3 minutes pour débattre de dossiers municipaux parfois complexes ! Et pourquoi pas 30 secondes ? Et pourquoi pas tenir un conseil sans l'opposition ? Force est de constater qu’aucune municipalité en France, fut-elle Front National - n’a osé aller aussi loin pour brider la liberté d’expression de l’opposition.

Il n’a pas fallu six mois pour que les masques tombent. Il n’a pas fallu six moix pour que cette municipalité, prétendument apolitique (!), révèle son vrai visage : celui de la bonne vieille droite autoritaire, pour qui la démocratie est une contrainte à peine tolérée et non une source féconde d’inspiration.
Que nos amis se rassurent : aucun pion, aucun censeur n’a jamais réussi à faire taire Franck Martin. Surtout lorsqu’il défend sa ville, le Louviers qu’il aime. Du coup, c’est vrai, lorsque le maire lui intime de se taire, cela crée un peu de chahut. Mais c’est la rançon de la liberté d’expression, une valeur sur laquelle Louviers ne transigera jamais.

Le masque est tombé...

Il n’a pas fallu six mois pour que les masques tombent. Il n’a pas fallu six moix pour que cette municipalité, prétendument apolitique, révèle son vrai visage : celui de la bonne vieille droite autoritaire, pour qui la démocratie est une contrainte à peine tolérée et non une source féconde d’inspiration.

Que nos amis se rassurent : aucun pion, aucun censeur n’a jamais réussi à faire taire Franck Martin. Surtout lorsqu’il défend sa ville, le Louviers qu’il aime. Du coup, c’est vrai, lorsque le maire lui intime de se taire, cela crée un peu de chahut.

Mais c’est la rançon de la liberté d’expression, une valeur sur laquelle Louviers ne transigera jamais.


Cathy Serrano