Chassons la mélancolie !


Franck Martin

Les temps sont durs, la pente est raide, mais obstinément, jour après jour, pas à pas, le char du progrès avance à Louviers.
En France, le présent est assombri par un rude hiver économique. Mais à Louviers, après l'inauguration de notre belle école de musique, d'autres sources d'espoir viennent éclairer nos jours, balisent un sentier lumineux vers le printemps, au rythme des sabots tirant la fameuse calèche de Noël.


C'est le temps de l'avent !

Exposition Melancolie - Grand Palais (Paris) (Copyright Thomy Keat 2005)
Le retour de la calèche ! Signal de l'avent, signal de la mise en lumière d'une ville qui prépare Noël et la fête du Nouvel An. Une fête qui éblouira petits et grands par son feu d'artifice, le conte pyrotechnique de Noël : il sera tiré le 22 décembre, dans le jardin Aristide Briand.

Fêtera-t-on Noël dans une église Notre Dame enfin préservée d'un effondrement annoncé, une église peinte et décorée comme elle le fut au temps de sa splendeur ?

Claude Miquel l'aurait aimé… lui qui a consacré, avec bonheur et joie de vivre, tant d'érudition, de labeur et d'humour à la renaissance de notre patrimoine.

Sa disparition nous peine. Une place de Louviers portera son nom, devant l'Office de tourisme qu'il présida, des années durant. Rénovée et agrandie, la Maison du Fou du Roy, siège de l'Office de Tourisme arborera au printemps des pans de bois repeints et préservés des attaques dendrophages.

 


Boulevard Clemenceau : problème - temporairement - résolu !

Nos commerçants savent bien l'effort constant, tenace, de la municipalité pour créer un cadre de vie de qualité, un espace public attractif pour le chaland. De mémoire de Lovérien, jamais le centre ville n'a été aussi propre, bien tenu, trottoirs et chaussées refaites. Certes, des points noirs subsistent, il ne peut en être autrement.

Mais à l'heure où j'écris ces lignes, l'agaçant, le lancinant problème posé par les contre-allées du boulevard Clemenceau est en passe de solution : le goudron chauffe, les pelles s'agitent...

De guerre lasse, et parce que la prolifération des nids-de-poule devenait intolérable, nous avons cédé : la ville paiera une dépense qui, normalement, incombe au conseil général, propriétaire des voiries départementales.

La CASE nous donne un sacré coup de main, alors que nos conseillers généraux ont disparu des écrans-radars…

Rassurez vous : leur GPS n'est pas en panne, mais, curieusement, il n'indique que le chemin des urnes, pas celui des routes départementales. Merci Guy, Leslie, Bruno…


Tout passe, mais ils lassent...

 Au conseil municipal, tout passe et rien ne change. Grâce à la solidarité d'une équipe unie, toutes nos propositions «passent» le cap du conseil sans coup férir et l'avenir de Louviers s'y construit pas à pas.

Tout passe mais en face, rien ne change : nos opposants vocifèrent des critiques sans fondement et osent se réjouir, bruyamment, du malheur des autres, lorsque qu'ils croient pouvoir m'en faire porter le chapeau.

Ainsi, partout en France, artisans, commerçants, professions libérales sont choqués par le montant de contribution foncière des entreprises. Une taxe due fin 2012, mais résultante de la maladresse et de la précipitation mise par le gouvernement Fillon pour se débarrasser de la taxe professionnelle en 2009.

Le réveil est douloureux, à tel point que le gouvernement et le parlement préparent un changement de la loi de finances. Mais à Louviers, selon l'UMP : « La hausse de la CFE,
c'est la faute à Martin…» C'est me faire bigrement plus puissant que je ne suis…
 

Les lovériens savent bien que depuis 1995, nous avons fait de la stabilité fiscale une règle intangible. Pour le budget 2013, l'augmentation des taux votés par le conseil municipal sera strictement égale à zéro, comme en1995, 1996, 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2007, 2008, 2010, 2011, 2012…
 

Je ne porterai pas le chapeau de Sarko : la hausse de la CFE, c'est Sarkozy le seul responsable. Dans l'Eure, j'ai été le premier président d'agglomération à dire comment rattraper l'erreur de Sarko. Oui, la CASE va corriger le tir afin de ne pas léser ceux dont je suis le premier défenseur : nos commerçants, artisans, professions libérales. J'ai pris mes responsabilités et cette prise de position a été saluée publiquement par monsieur Gilles Treuil. Président de la Chambre de commerce de l'Eure, il sait de quoi il parle.
 


Plus à l'impôt et moins au contribuable !

A l'approche des élections, faire de l'anti-Martin suffira-t-il à rendre l'UMP crédible pour diriger Louviers ? J'en doute.

J'en doute tant le bruit qu'il font est proportionnel à leur assourdissant silence dès qu'il s'agit de faire des propositions sérieuses pour l'avenir de notre ville. Sans même parler de l'ahurissant spectacle donné par les duettistes Copé-Fillon, qui nous a rappelle irrésistiblement le désopilant quatuor Frau-Miquel-Veyrat-Aubert, lors des municipales 2008.
 

Le débat sur les orientations budgétaires l'a bien montré.

C'est le moment de l'année où l'opposition doit montrer sa force de proposition en posant sur la table du conseil municipal un autre cadrage financier, les lignes de force d'un budget différent de celui annoncé par la majorité. Qu' avons nous entendu ? Rien du tout. L' UMP n'a su que répéter, sous des formes variées,  la
formule hypocrite, en vogue durant la 4ème République : " Demandons plus à l'impôt et moins au contribuable ! " S'ils étaient au pouvoir, bonjour les dégâts pour notre portefeuille…

Allons, chassons toute mélancolie, rions des déboires de l'UMP, retroussons nos manches, et… fêtons Noël !



Franck Martin