CASE : Bon sens et délires se disputent la soirée communautaire


Franck Martin

Trois points forts dans le conseil communautaire, jeudi soir : le SCOT a été adopté à une très large majorité, la taxe de séjour a été instituée en dépit des arguments pathétiques de Marc Antoine Jamet.

Enfin, un psychodrame a mis en transe les élus socialistes, inégalement divisés entre le bon sens et le délire anti-Martin. Effet inattendu d'une motion présentée par Pierre Aubinais, vice-président de la CASE et maire de Poses : il est responsable de la politique de l'eau, injurieusement attaquée en dehors de la CASE par la fraction socialiste lovérienne.


La chasse au Scot est fermée !

Scotty, l'animal-mascotte qui symbolise l'élan du SCOT !
Le président du SCOT, Jérôme Bourlet de la Vallée, assisté de Fabien Pélaprat, chargé de mission, a présenté le SCOT tel qu'il sera soumis à enquête publique avant son adoption définitive.

Le document a reçu l'avis favorable de l'assemblée communautaire, massivement exprimé.

On sait que la CASE compte 83 délégués. L'opposition a rassemblé 18 maigres voix. Tous ceux qui daubent sur l'affaiblissement de notre majorité à la CASE en sont pour leurs frais.

Scotty peut respirer librement : la chasse au Scot est fermée.

La taxe de séjour passe sans coup férir

Val de Reuil : l'hôtel Mercure et sa direction
Partout en France, la taxe de séjour, perçue sur les notes d'hôtel, gîtes et campings permet de financer l'action des Offices de Tourisme pour développer la fréquentation touristique des territoires qui la perçoivent. Fort logiquement, la CASE a mis en place ce dispositif, en dépit de la cocasse argumentation de Marc Antoine Jamet.

Aveuglé par l'égoïsme communal, et méprisant le bon sens des délégués communautaires, ce dernier a tenté de faire croire que la CASE instituait un " nouvel impôt frappant Val de Reuil."

Tentative délirante pour nier l'évidence : par définition, ceux qui acquitteront la très légère taxe de séjour après une nuit d'hôtel viennent de l'extérieur de la CASE et non de Val-de Reuil ! Et la taxe sera utilisée pour faire de la publicité à notre territoire afin de favoriser la fréquentation de l'hotellerie, majoritairement installée à Val-de-Reuil où elle acquitte des impôts fonciers... fort élevés.

Cette taxe sera essentiellement consacrée à la promotion des hôtels locaux, qui n'en paieront pas un centime, se contentant de la percevoir et la reverser à la CASE, pour financer l'Office de Tourisme.

Prétendre le contraire confirme l'adage local : " Quand le roi MAJ ouvre la bouche, vérité et bon sens tombent comme des mouches. "

Division et psychodrame s'invitent au parti socialiste...

Le prix de l'eau exploserait... si la CASE suivait le dogme de l'éminence rose de Louviers !
S'il est un domaine où le PS excelle, c'est la division dans le psychodrame...

Très involontairement, en prenant l'initiative d'une motion de soutien à la politique de l'eau, ainsi qu'au personnel et élus qui conçoivent et appliquent cette politique, le maire de Poses, Pierre Aubinais, vice président de la CASE, a réactivé ce syndrome chez les élus socialistes, divisés selon une ligne de partage entre le camp du bon sens et celui du délire anti-Martin.

Le bon sens : toutes les délibérations sur l'eau et l'assainissement sont adoptées à l'unanimité. Ensemble, elle forment une politique reconnue comme remarquable par tous les spécialistes.

Quoi de plus normal, au moment ou ceux qui appliquent cette politique sont attaqués en dehors de la CASE, que d'affirmer son soutien à cette politique ?

C'est le choix logique de la majorité des élus de la CASE, qui ont confortablement approuvé cette motion émanant d'un élu qui pratique bien le consensus : Pierre Aubinais.


Le camp du délire... anti-Martin

Dépôt de plaintes pour injures sexistes après la manifestation des opposants à Louviers
Oui, mais voilà le délire : ces attaques émanent du parti socialiste lovérien, qui persiste à vouloir, selon le mot d'ordre de François Loncle, "tuer Martin".

Et approuver la politique de l'eau de la CASE, serait soutenir Martin ! 

Alors même que cette politique est unaniment appréciée et approuvée par les élus de la CASE, il ne faut surtout pas la défendre publiquement.

Chut ! Qui parle d'hypocrisie ? De sectarisme ? D'oubli de l'intérêt général ?

Pour éviter de se prononcer, les socialistes ont donc choisi de suivre Marc-Antoine Jamet dans la pire des politiques : celle de la chaise vide.

Ils ont quitté la salle en refusant de voter une motion dont je n'étais ni l'auteur ni l'initiateur, mais qui aurait pu gêner l'ineffable Houel dans sa bagarre injurieuse et sexiste contre la municipalité de gauche de Louviers.

Des masques sont tombés !

Involontairement, Pierre Aubinais a fait tomber des masques...

Il sera bien difficile d'expliquer aux citoyens pourquoi on ne soutient pas une politique que l'on applique unanimement... sans vouloir le dire clairement.

Curieuse conception de la politique.

Quand aux services et fonctionnaires de la CASE, qui subissent chaque semaine les attaques du serpent à plume et à sornettes , ils apprécient à sa juste valeur ce lâchage qui porte un nom : la lâcheté politicienne.

Lire ci contre la motion qui a déclenché le drame !


Franck Martin