Avec Bernard Cazeneuve, une autre voie à gauche

Ni Macron, Ni Mélenchon : une autre voie à gauche.

Parce que nous sommes les fidèles de la gauche, nous en sommes aussi l'avenir.

Bernard Cazeneuve, était à Mont Saint Aignan, dans la métropole de Rouen pour soutenir les candidats socialistes qui se présentent contre les candidats imposés dans le cadre de la NUPES.

J'y ai retrouvé tout ce qui est à la base de mon engagement, à savoir la gauche du réel, la gauche de la liberté, la gauche du progrès et de l'espoir et un rejet profond de la gauche du n'importe quoi, la gauche de la honte, la gauche profondément réactionnaire et qui voudrait se faire passer pour la gauche de l'avenir.


FAIRE FACE A LA GAUCHE DE LA HONTE

A Rouen, s'est manifestée l'ampleur de la résistance à cette gauche là, le reflet de la crise profonde à l'intérieur du PS dont la direction était accusée sans fard d'avoir renoncé à son expérience, à ses idées et à ses idéaux pour espérer sauver quelques sièges en se soumettant à Mélenchon.

Pour ma part, il était hors de question que je laisse dans ma circonscription le monopole de la gauche à la NUPES.

Mélenchon, je ne l'ai jamais oublié, c'est celui qui a annoncé sans vergogne que Poutine avait “fait le boulot” en Syrie. Je sais, cela semble et semblait loin des préoccupations des Français. Hélas !

Pour ma part, parce que je suis tenant d'une gauche universaliste, je pense que la défense des droits de l'homme dans tous les pays est la reine des batailles ...

Ce propos de Mélenchon est une tache indélébile et démontre l'inaptitude de l'individu à servir la France. Ce renoncement au soutien du peuple Syrien de la part d'un homme se prétendant de gauche , l'absolution des crimes du dictateur Bachar El Assad disqualifie Mélenchon pour parler au nom de la gauche.

Il ne faut pas oublier non plus les conséquences terribles de l'aide apportée par Poutine au dictateur. Il a semé les jalons de sa politique néocoloniale, celle qui allait s'affirmer en Afrique avant de trouver un aboutissement en Ukraine.

Mélenchon, y a vu l'affirmation qu'il y avait une possibilité d'alternance à la politique européenne en devenant... l'idiot utile de Poutine. Cette attitude est insupportable. I

Insupportable humainement et politiquement. Et se rallier au slogan idiot "Mélenchon premier ministre" est un écueil menaçant pour la gauche et pour la France. Voilà qui nous mènerait tout droit au naufrage.


 

Une formule assassine... pour un irresponsable

Une grande soirée dans une salle trop petite pour
Malheureusement ce n'est pas là le seul danger. Bernard Cazeneuve ministre de l'Intérieur au moment des attentats de 2015, a rappelé à quel point la phrase choc de Mélenchon “La police tue” est plus qu'une preuve d'irresponsabilité.

Ainsi, le personnage aspire à être premier ministre, appuyé par tous les candidats de la NUPES ? Ainsi, au lieu de vouloir amener la police par la formation à ce qu'elle assume un devoir républicain, respectueuse des valeurs, on veut la stigmatiser. On veut laisser dans les banlieues et quartiers difficiles la place à la pègre organisée ?

C'est ça que veut dire “La police tue” !

C'est le rejet des valeurs de la gauche et de la République, c'est le renoncement à la politique même. Ainsi Bernard Cazeneuve, dont on a trop vite oublié qu'il a été ministre de l'Intérieur et Premier ministre pendant la période des attentats a rappelé justement l'exemple des policiers tués par les terroristes.

Ne les oublions pas ! N'oublions pas que si, comme le réclament sans gêne et sans distance les candidats de la Nupes, Mélenchon était premier ministre, il aurait à diriger l'ensemble des services de l'Etat, au premier rang desquels la police ...

Et aucun de ces services ne se dirige par des formules assassines !

Nous sommes la gauche du Réel, la gauche de l'avenir

Une autre voie se dessine, à gauche
C'est précisément ce que Cazeneuve a rappelé, reprenant au passage la formule des Radicaux : LA GAUCHE DU REEL. Ainsi la gauche, l'indispensable gauche, celle qui, en période de crise, fera en sorte que les services publics soient assez puissants pour assurer les principes républicains de liberté, d'égalité et de fraternité soient assurés et ceux pour tous les âges et toutes les catégories de la population et en particulier les plus fragiles.

La crise générale touche le monde. Celle-ci se trouve encore amplifiée par la montée des populismes. Imagine-t-on les conséquences pour le monde si Trump était resté président des Etats Unis ? Quels conséquences pour l'Europe, pour le monde si Mélenchon, l'anti-européen, l'anti-Otan, allait chercher un renversement d'alliance du côté du massacreur Poutine, au nom d'un intérêt soi-disant supérieur.

Certains, au niveau des défenseurs de l'indéfendable Nupes, disent : mais cela ne se fera pas. Mélenchon ne sera jamais premier ministre. Ah bon ? Mais quel mépris pour soi-même et pour l'électeur. Défendre un projet auquel on ne croit pas ... et pour quel intérêt .. et au besoin s'abattre sur ceux qui se lèvent et refusent de céder à la démagogie ambiante.

Bernard Cazeneuve, en allant soutenir les socialistes qui ont refusé de céder aux sirènes de la démagogie, montre la voie. Je me suis pleinement trouvé dans ce chemin, et cette démarche à elle seule justifie ma candidature, au même titre que celles de Djoudé Mérabet, de Kader Chekmani et Christine de Cintré. Parce que nous sommes les fidèles de la gauche, nous en sommes aussi l'avenir.
Jeudi 9 Juin 2022
Olivier Taconet

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