Eccu (pigliatu nant'a Mediapart) un esempiu à seguidà : l'Islande = ppupulazione a pena di più di 300 000 persone :
" En Islande,

- le peuple a fait démissionner un gouvernement au complet ;

- les principales banques ont été nationalisées et il a été décidé de ne pas payer la dette qu’elles avaient contractée auprès de banques de Grande Bretagne et de Hollande, dette générée par leur mauvaise politique financière ;

- une assemblée populaire vient d’être créée pour réécrire la Constitution. Et tout cela, pacifiquement.
Toute une révolution contre le pouvoir qui a conduit à cette crise. C’est peut-être pour cela que peu d’informations ont été diffusées pendant deux ans.

Que se passerait-il si les citoyens européens en prenaient exemple ? "

Un articolo pubblicato a nome Pascal Marchetti riferisce in merito:
“…i lungimiranti(?!) [sic] ideatori di questa politica, in francese detta de
Gribouille, non avvertono che, sceverato dall’italiano, il còrso muore e
l’isola rimane monolingue, con la padronanza del solo francese,
cancellando così storia e cultura propria…per chi invece auspica la
permanenza del nostro retaggio linguistica e culturale, non sussiste altra
scelta se non ritemprarlo in un bagno di autenticità, riallacciando legami
malauguratamente allentati.”

A prima di e cose a fa hé di manda a spassighja tutti l'eletti corsi ,meri, cunsilieri generale ,territuriale,qu'elli sipianu di diritta ,di manca o naziunalisti ,chi ci facenu i naziunalisti ind'é e merie cun l'eletti di a majorita ,eletti cun i soldi di i voyous???
Finch'i i corsi anderanu a vuta u si po fa nunda .
U da piu capu a l'eletti ,sempre in bocca a demucrazia ,u facenu piu ride a nimu ,a sapimu tutti cumé elli so eletti ,un'anu mancu vergogna ,u prima chi ghjunghje a fa a murale, metti lu piu bassu ché terra.
Natale Lucciani avia dettu parlendu di u muvimente naziunale ,ch'ellu avia ricoltu parechji scemi ,tuttu ché pé fa u pesu é esse piu numerosi ,ava ci simu pé u pesu.
Tra i francs maçons,i spezialisti di l'inculeria ,tra quelli chi volenu fa a guerra per fassi paura ,quelli chi si pianu pé so ch'elli u so , u muviment naziunale hé ghjuntu a é so fine..
Allora u ci ferma piu cumé in d'altri paese lampa li fora pé u sempre,ma u bastera,ci volenu dino a cambia l'usi di l'ecunumia.

Liberendu la nazione feremu a revoluzione per li vecchi é per li zitelli mi ghjunghjenu u pientu.

Sans arme ,ni haine ,ni violence.

A MAFFIA E A PULIZZA FORA

@A. MARCHETTI
Anche io sono d'accordo, ma non c'e' modo, purtroppo non amano l'Italia e l'italiano(hanno anche le loro ragioni, tra Genova e Mussolini ad esempio !!) : gli farei notare che il sardo non scompare con l'italiano a causa del rapporto stretto tra le due lingue, che da noi un dialetto on eslude l'altro ... e che nessun italiano mira ad eliminare le lingue degli altri!
Se gli italiani sapessero li aiuterebbero ...ma non se ne parla, vige censura qui e anche li. L'Italia ha promesso di non interferire mai piu con la Corsica, i Francesi hanno annullato qualunque legame anche "la lingua" scritta di Paoli e li hanno rivoltati contro di noi.
Vedo dura la lotta e soprattutto impari, mi spiace molto.
Corso, fra le biu belle lingue italiche!

O mamone nè voli troppu, cio che tu voli e brami, si chjama a Francia d'oghje alora fideghja puru u mare e vai puru à francalu...

Texte écrit par Ornella Benedetti Memmi, après les Pâques sanglantes
d'avril 2012

Per l’Isula nostra, per u Populu Corsu
« Incu a forza immensa di una mossa cumuna »
Comment un peuple si fier, si grand dans son histoire, a-t-il pu en
arriver à de telles extrémités ? Mais à qui peuvent bien profiter
tous ces drames ?
La vie humaine n’a-t-elle plus de valeur ? Le deuil et la douleur
vont-ils tomber dans l’indifférence ?
En ce jour de Pâques, tant chéri par la Corse traditionnellement
ancrée dans la religion chrétienne depuis des siècles, la tragédie a
de nouveau plongé notre village, notre
île entière dans le malheur et le chagrin. Ces familles à jamais
inconsolables rejoignent maintenant d’autres familles meurtries par
la cruauté, par l’impunité.
Un décès est un drame. Une vie n’a pas plus de valeur qu’une autre.
Pourquoi nos morts sont-ils enterrés dans le silence ? Pourquoi notre
désespoir n’a d’écho que dans les sanglots de nos veuves, de nos
orphelins ? Qui s’élèvera un jour
pour crier sa révolte ? Pour dire à ceux qui s’imaginent avoir réglé
leurs comptes par leurs lâches assassinats, qu’en réalité ils ont
créé de nouvelles dettes envers nous
tous ! Nous devrions tous nous dresser d’une seule voix, d’un seul
cri d’horreur et dire que non, ils n’ont pas réglé leurs comptes !
Pas avec nous !
Je veux des réponses ; je veux que nos défunts puissent reposer en
paix , je ne veux pas qu'ils disparaissent dans le noir comme le font
leurs bourreaux qui pensent
que personne ne les chassera, ne les traquera. Je rejette ces
infamies. Moi, femme de Corse, je n'accepte pas que nos pères, nos
maris, nos oncles partent brutalement,
seulement par la volonté d'une minorité méprisable.
Qu’ils sachent que par leurs actes indignes ils s’excluent de
l’espèce humaine.
Alors seule dans le silence, je m’élève par la faible force de ma
plume. Mes larmes illégitimes et indignées, ne supportent plus de
tomber dans les abîmes. Elles ne
cesseront de couler que lorsque la Justice viendra. Sans autre
motivation que ma révolte, mon amour inconditionnel envers mon peuple
et mon île, moi qui suis si fière de
mes convictions.
Quel que soit leur nom, ils sont mes cauchemars. Ils ne s’évanouiront
plus dans le brouillard !
Leur volonté est de faire régner la peur, l’angoisse, sans que
quiconque puisse les arrêter et simplement parce qu’ils l’ont décidé.
Eux, aujourd'hui anonymes, devront un jour faire face à la Justice et
répondre de leurs ignominies.