quessu si u bob sinclar u metterebbe capughjò nentr'à u lagu...
è per Melu chì si po fà? ci hè digia un serviziu di regulazione a l'entrata di a Restonica. a ghjente u po più cullà cume la si pare... ùn pudemu micca interdì sta spassighjata è ùn pudemu micca mette sale in zucca à certi baulli chì piglianu a muntagna pè u "boulevard Paoli". ghjè cume sempre: a pulitica turistica applicata ùn cunvene micca à a Corsica è a preservazione di l'ambiu si n'impippanu!!

Je m'intéresse depuis longtemps à la préservation de la nature en général, et de certains sites en particulier.

Le lac du Melu est un bon exemple (on peut rajouter celui de Crenu, ou certaines plages très fréquentées), à condition de le prendre dans son ensemble. Capitellu bien sur, mais également la rivière et la vallée de la Restonica. Je rappelle que la rivière est systématiquement polluée l'été, uniquement à cause de la surfréquentation en amont.

Personnellement, je préfère 2000 personnes par jour, canalisées dans un endroit déterminé, que ces mêmes 2000 personnes dispersées sur 20 sites différents. La préservation, les zones d'informations, et le traitement de la pollution sont largement plus faciles à gérer sur un seul site.

Concernant Melu, ou plutôt la vallée de la Restonica, un travail important a été fait ces dernières années : élargissement de la route, parkings, panneaux d'informations, surveillance. Mais il reste encore énormément à faire. Le plus important est l'implantation de WC : c'est un site classé, donc toute construction est interdite, et une fosse septique ne déroge pas à la règle. Ce sont donc 2000 personnes par jour qui font leur besoins dans la nature, de quoi laisser s(c)eptique sur l'application de la loi...

On peut aussi envisager des navettes partant de Corté, des parkings payants au terminus. Cela se fait dans quelques sites en Corse (forêt de Bonifatu par exemple) et vu la somme modique, c'est plutôt bien pris par les vacanciers. Les professionnels et riverains, quand à eux, sont exempts. Les (maigres) recettes réalisées permettraient l'embauche de saisonniers sur site.

A l'étranger, ces pratiques sont souvent entrées dans les moeurs, et parfois sans réelles contreparties pour le site lui même ou les services liés au tourisme.

Pour une prise de conscience collective, les recettes sont connues :
- Information dans les écoles, avec sorties nature règlementées. Et rares sont les écoles qui embauchent un accompagnateur en montagne pour ces sorties, même si la tendance va à l'amélioration.
- Information sur site, par le biais de panneaux, de documents, et de personnes sur place. D'où l'importance sur un site comme la Restonica d'imposer cette information dès Corté, avant de prendre la route.
- Informations aux offices du tourisme, mais aussi aux structures professionnelles. Là encore, on a des choses à apprendre, ou à copier, à l'extérieur. Imposer un Accompagnateur en montagne local à tout groupe constitué, comme cela existe officiellement au Maroc, ou officieusement sur certains site italiens, permet de mieux gérer les flux de randonneurs, et de fournir des informations autant écologiques que touristiques.
- Mise en place de règles d'hygiène simples à comprendre et faciles à respecter. Exemple bête : jeter ses détritus dans une poubelle, en effectuant un tri sélectif. Difficile dans un endroit où il n'y a aucun container...
- Sanctions pécuniaires pour les personnes ne respectant pas ses règles. Pour cela, des organismes sont habilités : Gendarmerie, ONF, ONC, PNRC, police municipale,...

Pour tout cela, il faut au moins 2 choses :
- Une volonté des élus, et pas seulement des élus locaux.
- Des moyens financiers.

ne hanu parlatu sta sera à France 3 di u troppu di populu in punta di u Capicorsu. In certi lochi ci sò o mancu misure messe in ballu. Paremuci appena di i danni di u turisimu di massa ch'o sinnò hè sigura chì digià ci si pare ch'ellu ci arrechi pocu ma tandu si puderà dì ch'ellu ci arreca u peghju.

In duvè facenu i so bisogni stè 2000 persone In un ghjiornu cè da fa manse di stronzi in giru a su lagu chi un nè dumanda tantu .

o ghjente,
fate pianu a u vostru corsu !
avà , ne simu a leghje una lingua chi un sente piu di nunda.
u corsu , un he micca frencese messu a usu lucale!

si bagnani in u Melu? o li brutti!!! è dinò in u Capitellu? ma chì farà sta pulizza!?

Iè ch'ella esiste in corsu sta parolla.
Sì dice nenufaru, ò sumerò.

ben oui MiCA do, d'un coté il y en a qui veulent "toujours plus de monde" pour remplir hotels et camping alors que les plages sont saturées et que les installations ne suivent pas, et de l'autres des gens qui s'en inquiètent...

sommes-nous vraiment condamnés à ne survivre que grace au tourisme ? un autre développement est-il possible ? moi je le pense....

Simu nant'à un'bloggu corsu, allora parlate in corsu (ancu s'è'n'vo parlate micca currettamente, nim'ùn sì scherzerà di voi).
Ma almenu, fate u sforzu !

ok, alors adieu, un blog est un blog. Ca s'appelle l'universalité. Au revoir îlien, rien ne m'appartient mais j'appartiens au monde.