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Ùn capiscu e vostre parolle ver'di Estrimei, ùn hà mai dettu gattivezze, ùn hà mai fattu rimproveru. Pruvava solu à fà avanzà a lingua.
Ùn ci vole à fà rimproveri ma currege sì, hè a sola manera di salvà a lingua. Nemancu Perride
tutt'ognunu cerca à à so manera d'accuncia a somma, l'affari ùn'è faciule è certe parole ponu esse mal' capite.
Ci vole à dila cume quella di i spaghetti ;3 O Estrimè, ci vole che tu volti, ci so listessi in casa toia' Salvemu Estrimei
Estrimei, stà cun noi è leghji st'articulu di Le Monde :
Les bergeries de la Sarkozie Enquête | LEMONDE | 26.08.11 | 15h52 Il plastronne, radieux. Il faut dire que la prise est belle. En ce mois de juillet, Paul Canarelli, le propriétaire du somptueux domaine de Murtoli, niché entre Sartène et Bonifacio, à l'extrême sud de la Corse, a réussi à attirer chez lui - le rendez-vous n'était pas inscrit à l'agenda officiel - le nouveau secrétaire d'Etat chargé du tourisme, Frédéric Lefebvre. A se faire photographier avec lui, au milieu de ses bergeries de pierres sèches, devant la sublime baie aux eaux turquoise de Roccapina. Et à faire la "une" de Corse-Matin sous cet éloge ministériel appuyé : "Le domaine de Murtoli est l'exemple à suivre." On lui reproche d'avoir retapé ou reconstruit ses maisons à toit de lauze sans permis ? L'inaccessibilité de ses plages, alors qu'en France le domaine maritime est public ? On l'accuse d'un vol de sable sur la plage voisine ? Peu lui importe. Le message livré par le cliché est clair : "Le pouvoir est à mes côtés ; il adoube un homme fréquentable." Les avocats qui se dressent contre lui, cadastre et code rural à la main, peuvent bien s'étrangler de ce soutien haut placé ; Paul Canarelli, "flatté", jubile. Fini le déferlement médiatique qui avait empoisonné son été 2008. La presse s'était passionnée pour le combat d'Anne de -Carbuccia, ancien mannequin de 43 ans mariée à un riche homme d'affaires italien, contre ce descendant d'une famille de bergers du coin. En 2001, cette grande femme cosmopolite - née à New York, installée à Milan, et petite-fille d'un Corse originaire du village de Carbuccia - tombe en arrêt devant une annonce immobilière de la revue Propriétés de France. A vendre, tour génoise, anse de Murtoli, pieds dans le sable, plus 50 hectares autour. Un rêve, une affiche : le fortin génois a d'ailleurs servi à promouvoir dans le métro parisien le tourisme insulaire. Le vendeur se trouve être un cousin éloigné, qui en veut 610 000 euros (officiels), vite accordés. Dressée comme une tour de contrôle sur un rocher de la crique de Murtoli, la maison d'Anne de Carbuccia est comme un kyste dans ce domaine clos. Une pièce étrangère. Un oeil indiscret. De là, on peut embrasser tout le domaine du regard, y compris les couples, parfois clandestins, qui viennent paresser sur le sable. Mais surtout, repérer qui débarque en Zodiac des yachts, des gros voiliers ou d'hôtels tout proches, avant de s'attabler aux deux restaurants du domaine - l'un posé sur la plage, l'autre niché dans une grotte. Parmi eux, beaucoup de banquiers français et européens en recherche d'investissements touristiques locaux, hommes d'affaires (Alexandre Allard, cet entrepreneur qui souhaite rhabiller l'hôtel de la Marine, à Paris), stars de TF1 (Claire Chazal ou Laurence Ferrari) ou du show-biz, étoiles du foot ou de l'automobile, et tant d'autres. Face à Anne de Carbuccia, le fameux Paul Canarelli, beau gosse de 44 ans à l'éternel sourire diamant sous ses lunettes de soleil. Une figure locale. Il ne comprend qu'en 2005 que celle qu'il prend l'été pour une riche locataire - Anne de Carbuccia reçoit dans sa maison fortifiée des visiteurs venus en jet privé - est devenue la propriétaire de la bâtisse fortifiée. Furieux d'avoir raté l'affaire (on dit qu'il trouvait le prix trop élevé), il assure que, en vertu d'un "bail verbal" passé naguère entre son père et le propriétaire devenu vendeur, il possède un droit de préemption. Et de réclamer la restitution du bien, joyau de ce domaine de "2 200 hectares de maquis bordés par six kilomètres de côtes et de criques à l'eau cristalline". Menaces, imbroglio autour du droit de passage, descentes de gendarmes et d'huissiers, perquisitions... Entre celle qui s'estime propriétaire officielle et celui qui juge la vente caduque, un feuilleton judiciaire s'engage, vite relayé par la presse. Très mauvais pour l'image du domaine de Murtoli. Cet été, Paul Canarelli respire enfin. Le bras de fer est loin d'avoir pris fin, mais il se livre dans les prétoires, à coups d'assignations, de référés, d'appels, et loin désormais des projecteurs. Alors que la profession s'inquiète d'une baisse de fréquentation touristique dans l'île, le concept haut de gamme de Murtoli fait mouche : les quatorze bergeries, pourtant louées de 4 900 à 22 800 euros la semaine en ce mois d'août, sont pleines. "Ma plus belle saison. Le fruit de dix-huit ans de travail." Ce n'est plus dans les colonnes faits divers que l'on parle aujourd'hui de son domaine, mais dans les prestigieuses revues d'hôtelleries étoilées qui vantent l'alliance de "l'identitaire" et du très grand luxe de cet anti-Sperone - un refuge tout proche qui avait séduit les riches, dans les années 1990. A l'intérieur des gîtes de luxe perdus dans le maquis, des patines à la chaux, des chevets en marbre, des interrupteurs en porcelaine - comme dans les maisons corses d'époque -, mais aussi des coffres-forts pour les bijoux. Autour de chaque bergerie, une piscine à débordement fondue dans le maquis, un spa sur la roche, une cuisine d'été. Le tout à trente kilomètres du premier village, mais avec un service cinq étoiles, et nombre d'activités sportives. Des concerts de violoncelle sur la plage, les soirs de pleine lune, aux massages prodigués entre les roseaux, sans oublier la table (des grands crus insulaires accompagnent les plats de terroir raffinés servis au domaine) : rien n'est laissé au hasard. En octobre 2010, Murtoli s'est vu décerner, place Vendôme, le Prix du meilleur resort d'Europe 2010. Il a aussi gagné avant Noël le Premier Prix Tatler Travel Guide récompensant le concept d'"agro-tourisme" dont se prévaut Paul Canarelli, veste huilée et bottes en caoutchouc : Murtoli est un domaine agricole où paissent les vaches et poussent fruits et légumes, doublé d'une chasse. Les mauvaises langues mais bons fusils du coin racontent qu'"on lâche à propos des sangliers et des bécasses pour ne pas décourager les Parisiens"... Les Parisiens ? Paul Canarelli ne "donne" jamais le nom de ses clients. A l'entrée du domaine, guérite, lourdes portes et "pass" obligatoire découragent les intrus. "Si un paparazzi tente sa chance, c'est à ses risques et périls", a prévenu Paul Canarelli. N'est-ce pas aussi cette discrétion qui fait le prix de Murtoli ? "Pour distribuer le petit déjeuner, le room service doit parcourir 50 km en 4 × 4" sur les pistes tracées dans le maquis, raconte le propriétaire des lieux - le tout sans croiser d'autre être vivant que des marcassins. A peine notre hôte consent-il à citer Jamel Debbouze et Mélissa Theuriau parmi les inconditionnels qui atterrissent discrètement à Figari, où les attendent chauffeurs et taxis. C'est toujours par hasard qu'on connaît l'identité de ses locataires. En visite ministérielle dans le domaine, le 21 juillet, Frédéric Lefebvre a toqué à la porte d'une bergerie et s'est trouvé nez à nez avec... Thierry Ardisson : "Je suis un habitué des lieux, ici je peux vivre comme le faisaient mes ancêtres dans le Midi de la France, a confié l'animateur de télé, en short, à la presse locale. Je suis avec mon amoureuse, ce cadre et cette chaumière nous suffisent, on n'a pas besoin de plus." Et c'est parce que les gendarmes ont perquisitionné la tour -d'Anne de Carbuccia, à l'été 2008, qu'on en a découvert les locataires : la famille de Miroslav Siljegovic, propriétaire à Paris de la Closerie des Lilas et du Café de Flore. A l'époque, le couple avait loué la maison à... Paul Canarelli. Sûr de son fait, il venait d'en faire changer les serrures, après s'être débarrassé des meubles et avoir entrepris d'importants travaux. "Même les nounours de mes enfants avaient disparu !, s'indigne sa propriétaire trois ans après. Il a installé du double-vitrage à la place de mes carreaux d'époque, rajouté des balustrades aux fenêtres... D'une authentique maison corse, il avait fait un mas provençal pour touristes." La jeune femme a déposé plainte, valant dans la foulée à Paul Canarelli une mise en examen pour extorsion de biens et vol de mobilier, et sa condamnation par un juge civil au versement d'astreintes. Puis c'est l'Etat - fait rare - qui a été condamné pour faute lourde, parce que les gendarmes ont traîné des semelles avant de poser les scellés demandés par la jeune femme et réclamés par le procureur. Mais en juin, les avocats de Paul Canarelli, Mes Antoine Sollacaro et Marc Mondoloni, ont remporté une superbe manche. Alors que le parquet d'Ajaccio avait initialement requis la mise en examen du propriétaire du domaine, il a ensuite considéré qu'aucune infraction ne pouvait lui être reprochée : Paul Canarelli n'aurait eu aucune "intention" de violer la loi en prenant possession de la maison. "Une excellente nouvelle, puisqu'il s'agit d'une victoire au pénal. La justice a fait son travail, et rétabli l'image qu'"elle" (il ne la nomme plus) essayait de vendre : une blanche colombe face au méchant bouseux", jubile-t-il. "Quand je pense que l'occupation pour un pique-nique du jardin de Christian Clavier avait justifié de limoger un préfet, et que celle d'une maison se solde par une ordonnance de non-lieu !", peste en face Me Marc Maroselli, l'un des avocats -d'Anne de Carbuccia. Qui a fait immédiatement appel, choisi un architecte et décidé de remettre sa maison en état. "Elle a du courage", sifflent les uns, admiratifs, avant de marquer un long et lourd silence. "Elle a de l'argent", corrigent les autres. Têtue et fortunée, les deux sont vrais. Plus la patience, vu le "véritable sac de noeuds" - dixit un juge ajaccien - auquel ressemble le dossier. A chaque rebondissement, la haine des deux protagonistes s'exacerbe davantage. Comme si derrière cette dispute foncière se cachaient d'autres enjeux ou des intérêts indicibles. Comme si la première des qualités de la maison d'Anne de -Carbuccia n'était ni ses 200 m2, qui en font de fait la plus grande du domaine, ni sa vue imprenable sur la Sardaigne. Son conseil, Me Maroselli, s'interroge : "Après avoir entendu un ministre citer cette exploitation touristique en exemple, le revirement du parquet laisse perplexe..." Et elle : "Je commence à comprendre que l'avenir de ma maison se joue à Paris." On trouve de tout à Murtoli. On se fait de nouveaux amis. Quelle surprise, par exemple, de lire, au détour d'un dossier judiciaire, qu'un plat en or datant du IIIe siècle et traqué en vain depuis vingt-cinq ans a secrètement transité au domaine à l'été 2010 ! Estimé à plusieurs milliers d'euros, ce "clou" du trésor dit "de Lava", un peu plus au nord sur la côte, a été saisi en octobre 2010 par la police dans un Thalys en provenance de Bruxelles. Personne n'en a rien su, mais Paul Canarelli, cueilli à sa descente d'avion alors qu'il remontait de Paris, a été interrogé quelques jours plus tard par les policiers - sans être inquiété. Il a reconnu avoir eu le plat en or "entre les mains", chargé par son découvreur - "une connaissance" insulaire - de lui trouver discrètement un acquéreur parmi la riche clientèle du domaine... Les bergeries sont aussi un repaire du pouvoir. Pensez ! François Baroin, ex-ministre du budget devenu celui de l'économie, y réveillonnait lors des dernières vacances de Noël. Si Marrakech est plutôt de gauche, Murtoli est très clairement de droite. Et une destination française très prisée en ces temps tourmentés où Nicolas Sarkozy a recommandé à ses ministres de ne pas quitter l'Hexagone, après que quelques-uns se sont compromis lors de vacances récentes au Maghreb, à la veille des révolutions arabes. Murtoli est une villégiature idéale lorsque la crise fait rage et que la consigne est d'éviter le bling-bling. Les piliers de la Sarkozie sont particulièrement assidus. Pour vendre, à Paris, les charmes du prestigieux domaine, Pierre Charon, ancien conseiller de la présidence aujourd'hui affecté au cabinet du ministre de la ville, n'a pas hésité à poser pour le luxueux magazine Happy Few à un cocktail dînatoire donné en 2009 dans un hôtel particulier du Marais. A ses côtés... l'acteur Christian Clavier. On a vu aussi aux restaurants de Murtoli un chargé de communication de l'Elysée. Autre habitué : l'ex-ministre balladurien Renaud Donnedieu de Vabres, président d'Atout France, nouvelle agence au service du tourisme français et secrétaire national de l'UMP. Les numéros de téléphone prestigieux s'accumulent dans le répertoire des portables de Paul Canarelli. Mais plus que ses locataires, c'est la manière dont les bonnes fées du pouvoir se penchent sur le berceau de Murtoli qui intrigue. Que le secrétaire d'Etat chargé du tourisme fasse l'éloge du "meilleur" modèle "pour concurrencer la Sardaigne", soit : Frédéric Lefebvre est un habitué de Murtoli. Que le patron des hôteliers de la région PACA, Pierre-Paul Alfonsi, récemment mis en examen pour blanchiment et recel dans l'affaire de la cavale du voyou marseillais Bernard Barresi, s'en prenne dans la presse locale à une importune jeune femme "qui semble croire que son statut et surtout ses moyens financiers lui donnent tous les droits", passe. Mais pourquoi tant d'intérêt au plus haut sommet de l'Etat ? Pourquoi le directeur du cabinet du président de la République, Christian Frémont, a-t-il pris le temps de recevoir Anne de Carbuccia et son mari ? S'il s'agit d'une "simple querelle de voisinage comme il en existe tant en Corse", comme le soutient le patron du renseignement français, Bernard Squarcini, pourquoi lui a-t-il consacré une réunion au Bristol (voir encadré) ? Pourquoi tant de gens pour voler au secours de Paul Canarelli ? Sur l'île, l'homme possède pourtant une "réputation". "Mon grand-père était le plus grand maquignon du coin", raconte volontiers le gentleman-farmer, qui dévide la geste de ses ancêtres bergers. A Paris, on connaît bien son père, Toussaint Canarelli, ancien maire de Figari : ce boucher devenu hôtelier était un proche de "Jean-Jé" Colonna, mort en 2006 dans un accident de voiture, décrit - au choix - comme un juge de paix ou le dernier parrain corse. Canarelli père est propriétaire de l'un des plus beaux hôtels de Porto-Vecchio, le Cala Rossa. Un Relais et Châteaux pieds dans l'eau où Nicolas Sarkozy a longtemps eu ses habitudes et où il a réuni François Fillon, Eric Besson et Rachida Dati, en 2007, entre les deux tours de la présidentielle, pour préparer son duel télévisé face à Ségolène Royal. Une photo du candidat en jogging sur la plage de l'hôtel l'atteste, ainsi que quelques jolies pages de Yasmina Reza dans L'Aube le soir ou la nuit (Flammarion, 2007). Paul Canarelli a fondé le Via Notte, la boîte de nuit de Porto-Vecchio qui accueille tous les étés la jet-set parisienne et règne sans rivale sur toute la région depuis que sa concurrente, L'Amnesia, a sauté dans un attentat. Beaucoup de ceux qui travaillent pour lui l'été dans la célèbre discothèque ont trouvé un emploi au cercle de jeux Wagram, à Paris, qui vient d'être fermé après s'être trouvé au coeur d'une guerre de succession entre voyous. Dans les auditions menées, en juin, dans le dossier Wagram, les questions que beaucoup se posent ont trouvé un début de réponse. Les plus puissants des hôtes qui sont passés par Murtoli ? A l'évidence, celui qui fut l'invité permanent du domaine jusqu'à son assassinat, en avril 2008 : le truand bastiais Richard Casanova. Mais aussi son beau-frère, Jean-Luc Germani, le chef d'une bande redoutable qui fait trembler la Corse depuis quelques années et se déplace jusqu'à Paris. Richard Casanova fut l'un des piliers de la Brise de mer, équipe de voyous de Haute-Corse née à la fin des années 1970 et devenue, en vingt ans, le premier groupe criminel français. Un bel homme intelligent, sec, soigné, fin connaisseur de l'Afrique "underground", passionné par les réussites industrielles et financières (en prison, il était un grand lecteur de l'hebdomadaire Challenges). Le cerveau présumé du braquage d'une succursale de l'Union des banques suisses (UBS), à Genève, en 1990, qui a longtemps tenu le haut du palmarès des casses du siècle : l'équivalent de quelque 18,9 millions d'euros, dont on n'a jamais retrouvé un sou. Un voyou à l'ancienne, seize ans de cavale et des amis haut placés dans la police. A plusieurs reprises, au milieu des années 1990, des fuites venues du ministère de l'intérieur auraient différé son arrestation, tandis qu'en 1999 son nom n'était pas réinscrit au fichier des personnes recherchées. Beaucoup s'en doutaient. Richard Casanova, dont la mainmise croissante sur des affaires et l'influence dans les jeux d'alliance entre voyous insulaires serait, selon les initiés, à l'origine de la "guerre" des équipes qui ensanglante la Corse depuis cinq ans, avait portes ouvertes à Murtoli. Le caïd aurait même chassé le sanglier et la bécasse avec Michel Sardou - un "piètre fusil", riait en tout cas le truand bastiais devant ses amis. Détail macabre mais parlant : descendus à vive allure de Bastia à l'annonce de son assassinat, deux policiers découvrent près du cadavre, au-dessus du pare-soleil de la voiture, une carte magnétique anonyme. Ils déboulent à Murtoli, la glissent sur la borne qui ouvre l'accès au domaine : l'intuition était bonne, le portail se met en branle. L'équipe roule entre les oliviers et les champs d'immortelles, avise une femme de ménage : "La maison à Monsieur Richard ? Je vous emmène !" Voilà désormais que sa veuve, Sandra Germani-Casanova, le confirme noir sur blanc aux enquêteurs parisiens de la police judiciaire. "Richard" et elle étaient logés "gracieusement, soit dans une des maisons du domaine, soit chez Paul lui-même", a-t-elle confié les 8, 9 et 10 juin dans des procès-verbaux dont Le Monde a pris connaissance. Tous deux étaient d'ailleurs "parrain et marraine d'un fils de Paul Canarelli", autant dire "un peu comme de la famille". Mais cette mère de famille de 43 ans se souvient aussi de "vacances scolaires passées" avec son frère Jean-Luc, aujourd'hui mis en examen pour meurtre en bande organisée et, depuis quelques semaines, en cavale. "Votre frère est-il revenu cette année ?" se risque un policier. "Vous lui demanderez...", élude-t-elle. Etrange Murtoli, qui héberge des voyous et des ministres, accueille de concert des repris de justice et des hiérarques policiers. Si la fameuse tour génoise posée sur sa crique pouvait parler, elle raconterait peut-être les fugitifs qu'elle a vus aborder ou s'en aller la nuit par la mer, sans faire de bruit ni de vagues. Elle se souviendrait sans doute de ce jour où feu "Jean-Jé" Colonna, cabotant en bateau, avait surpris, sur la plage du domaine, le patron de l'antiterrorisme de l'époque, Roger Marion, conversant avec Richard Casanova, le rival du parrain de la Corse-du-Sud. "Regarde le beau mariage...", avait-il pesté, avant de virer de bord et de faire demi-tour. Ariane Chemin Antonino Albertini
Bravo femuneafinita. A lingua corsa , so tante lingue.. ognuno parla a lingua sua. Un capisco sti professori ki fanno i sapientoni. si parla di comu i francesi vi arrubbano a terra è quisti pensano a comme si scrive na parolla. bho...!!
a cicca
Ci anu pigliatu u cerbellu per via di a lingua francese avà si pudenu piglià a terra. Evviva e rimarche nantu à lingua (s'elle so benevulente)!!!!
Quandu un ci ne sera piu mancu una, principiaremu à pienghje. Nemancu Perride
A cicca : 'Ci anu pigliatu u cerbellu per via di a lingua francese avà si pudenu piglià a terra. Evviva e rimarche nantu à lingua (s'elle so benevulente)!!!!
Quandu un ci ne sera piu mancu una, principiaremu à pienghje'. Pienghjemu disgia, mi pare, allora tandu, li bastera à lampassi in mare, i pochi chi fermeranu... cappellu vicci
Avà ci sò chì l'anu cù Estrimei. Estimei chì chjama à Dite a vostra, chì vole curegge i sbagli. Lasciate lu fà Hè opera santa è ghjusta. Ci volenu i sbagli, quelli ch'anu sempre qualcosa à dì è quellui chì trovanu sempre à dì. Hè vera, ùn hè manc'à pena un foru urtugrafficu, hè un spaziu di spressione. Ognunu dice a soia è basta. Eviva quelli di Castineta
cartellinu rossu
fighjate què u tippu
REVIENS ESTRI
Libertà pè ESTRIMEI u nostru fratellu di lotta incarceratu in l'azizume.
luigi piombu
Estrimei serà passionatu è sinceru ma à a fine ci n'hè una techja. Ch'ellu amparghi à rispettà a lingua è a so scrittura nanzu di dà lezziò nantu u nustrale o u micca nustrale à l'altri. O Estrimei si ùn si micca natu amparatu omancu ascolta i cunsiglii di quelli chì cunnoscemu a lingua o metti ti à u japunese...!!!
J G
Eo vorrebi di a tutti sti giovani ch'elli sô appena troppu passionati per esse oggettivi ..A lingua corsa l ' haimu amparata sententula parlà e leghjendula , pe a mé parte di noi , allora e rilfezzioni e é currezzioni sô sempre e benvenute . Quandu e vo parlate l'inglese vi referate a u vostu prufessore e bé pe a lingua corsa e listessa e a mé mi pare chi estrimei sia misuratu e sensatu e mi piace a leghjelu .......point barre , cum ' ell ' ha dettu Anne Marie Natali
J G
Vorrebbi aghjustà chi ,ci n'hé un'astru chi un ha più scrittu nunda : hé Mercucciu , chi ssi passa ? In fatti parlendu cusi simmu " hors sujet "
judex sed lex
o JG ci sò ch'ùn sanu nè parlà nè stà zitti. Tù mi pari unu di questi. A libertà di scrive è di dà u so parè vale per tutti. Ma quellu chì sceglie di scrive, ci vole ch'ellu accetti dinù di fassi ripiglià. Ci vole ch'ellu accetti i cumplimenti, l'accuse, l'attacchi, e rimarche, e ghjasteme, i rimproveri, tira avanti è tocca. Cusinnò, si guarda un filmu o un macciu à a televisiò... Vale per mè quant'è per tè, per i giovani è per i vechji, i sapientoni, l'astuti è i carnavali. E' s'è certi mi piglianu per unu di sti carnavali, tantu megliu per mè. Aghju sceltu di scrive ..
J G
O Judex , so ti capiscu bé preferiscereste ch'eo mi stia zita , ma un ci contà, l'omi dicenu che no avimu a lingua longa , hé vera e eo sô una di quelle , allora a dicila .....mi piace u cuntrastu .
J G
O Judex a m 'hai capita che tu mi provocave per fa rivene a estri mei chi li so pigliati l'estri in veru , O estritoi hai finitu di fa u musu si o no ? ? ?
Francesco
Eiu aghju amparatu a lingua corsa dinù grazzie à a Piazzetta.
Cusì dicu grazie Estrimei, grazie JG, Permalianu, Antò è à tutti l'altri. Cuntinueghjate cusì, forza Corsica! J G
Per rivenene a u nostru littorale , vogliu ringrazià soprattuttu l'associ chi si battenu cume lioni pe salvallu . Ci vole a susteneli di tutte e manere per ch'elli riescinu a so intrapresa onorevule , risponseule e indispenseule a i ghjonni d'oghje .
AIÖ o ghjente tutti daredu a elli ! ! ! ............. Scrive una risposta
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