Hè apertu u più grande centru cummerciale di Corsica a stragna
L'atrium hè un centru cummerciale troppu maiò per aiacciu.
A Fiora
Ùn la sò sì l'atrium hè statu chjamatu cusì o s'ellu ci hè una spiegazione.. Perchè in m'interessendu à a storia di a Roma antica di pettu à i mo lochi , sò chì l'Atrium hè a pezza principale di una casa! Podasse chè no aspetimu chì l atrium sia a prima attrazzione d'Aiacciu. Indè tutti i casi sò scumudata per l'astri cummerci di a cità chì anu da esse messi d'accanti in perioda di natale.
ghjuvanotta
Un hè micca bè pè u sviluppu di l'isula.... è ancu pè a ghjuventù corsa in ricerca di travagliu
Titi
A creazione di stu centru cummerciale hè be perchè a permessu di fà vene i marci di u cuntinente nantà l'isula.
bijetta
a construzione di stu centru commerciale vi permesse di esse vestiti tutti listessi #moutons
o d'esse in Parigi cumè vi piace Grominet
Stu centru cummercialu hè bè, parchì permissi di crea impieghi.
i viturini
I picculu cummerciu fa campà i famiddi, u cummerciu maio attira a population. Une fa campà i paesi l'altri distrui i cita.
bichette
à st'andatura diventeremu più sviluppatu è grande chi l'America. Omancu puderaghju manghjà cum'elli à u sdighjurnu è diu sà chi ùn m'imbruglià micca.
A ghjuvanetta cu i spichjetti
Oghji, ATRIUM hè u più grande centru cummerciale di Corsica, cu pareghji alfieri sfarenti.
ghjuvanotta
Un hè micca bè pè u sviluppu di l'isula.... è ancu pè a ghjuventù corsa in ricerca di travagliu
sempre azzeza
hè una bella magazzina, mi piace i buttichi sephora i H&M .cù trè simani di assenza Aviu avutu u tempu di preparà per l'apertura di a magazzina.è particularmente di pensà tutte e cose ch'e andavanu à cumprà è sopra à tuttu u mio ricchezza di scarpi .Turnaraghju cun piacè ,hè una bella tenda.
mme chignon
ghjè un belllu articulu assai comicu! Ai raggiò!!
Sarrolat Carcopinz
a Corsica s'assumiglia di piu in piu à una bella banlieue francese.
cumplimenti à tutti ! auchan assassinu
Ceci dit, il est vrai que la grande distribution crée des emplois…
Elle en détruit bien plus. Pour deux emplois créés dans la grande distribution, sept emplois disparaissent à proximité, dans le commerce, l’agriculture et les PME. Et puis, quel type d’emploi crée la grande distribution ? Des temps partiels avec des horaires impossibles… C’est cela, le modèle de société que nous voulons ? à lire ici : http://www.20minutes.fr/economie/1704871-20151008-grande-distribution-sous-pretexte-cree-emploi-elus-ferment-yeux-choses-inacceptables auchan assassinu
un autre :
Natacha Polony : un emploi créé dans la grande distribution détruit trois emplois en centre-ville https://lavraiedemocratie.org/un-emploi-cree-dans-la-grande-distribution-detruit-trois-emplois-en-centre-ville auchan assassinu
La France reine de la laideur et de l’aberration économique
Qui n’a jamais été effaré, à l’abord d’une ville, de cette succession de blockhaus aux couleurs criardes, de ces panneaux à perte de vue, de ces parkings aux dimensions soviétiques ? Qui ne s’est jamais senti agressé par ces publicités hurlant leurs slogans en lettres disproportionnées ? Qui, alors, n’a jamais songé que l’Occident, en ce XXIe siècle, avait inventé un nouveau genre d’univers concentrationnaire, d’autant plus dangereux que l’enfermement y est volontaire ? Les privilégiés qui peuvent s’échapper de leur pays défiguré auront sans doute remarqué que ni l’Italie ni l’Espagne ne subissent cette agression dont le « plus beau pays du monde », le pays aux 80 millions de touristes, s’accommode sans plus de protestations. Ah si, à chaque nouvelle implantation, une association de riverains tente un baroud d’honneur, fait valoir la survie des commerces locaux, la qualité de vie, l’esthétique… Peine perdue. Dans le sud de la France, dans ce pays de Giono, de Pagnol, de Mistral, l’horreur est un mode de vie. Manosque, ville martyre. Mais le constat vaut partout ailleurs. Quel lecteur de ces lignes, s’il vit dans une commune de moins de 30 000 habitants, n’a eu vent du projet de construction d’une nouvelle grande surface dans son secteur ? Le bassin d’Avignon compte 250 000 habitants. Son offre de grandes surfaces équivaut à celle d’une ville de 600 000 habitants. Et les achats de foncier se poursuivent. Autour de Carpentras, ville de 30 000 habitants qui compte déjà tout ce qu’il faut d’enseignes diverses et de laideur urbaine, on vit avec le projet d’un nouvel hypermarché et d’une galerie marchande. Pendant ce temps, le centre-ville se désertifie, les commerces ferment, et l’ambiance s’assombrit. Dans toute la France, plus de 50 grandes surfaces sont actuellement en construction, au point que la surface commerciale augmente tous les ans de plus de 3 %, alors que la consommation évolue à moins de 1 %. Et l’équivalent d’un département entier recouvert de goudron en l’espace de dix ans, pour les routes et les parkings. Dans la colère que les Français ont exprimée aux élections municipales, sans doute y avait-il un peu de cette impuissance face à la dégradation inexorable de leur cadre de vie. Mais ce sont des emplois, rétorquera-t-on, de l’activité, de la croissance ! C’est en général l’argument des maires qui se laissent convaincre de s’ouvrir à cette merveilleuse modernité. Passons sur les éléments qui peuvent faire basculer leur décision, financement d’une route d’accès ou d’un rond-point, quand on ne soupçonne pas quelque proposition moins avouable. Au nom de l’emploi, donc. Mais à ce compte-là, la France devrait manquer de main-d’œuvre ! Précisons donc qu’au titre du crédit impôt compétitivité emploi, Auchan aurait touché quelque 25 millions d’euros. Carrefour, lui, s’est fait rembourser 125 millions. Pour la création d’emplois non délocalisables, non soumis à la concurrence internationale, et dont 40 % sont des emplois précaires. Pour le dire autrement, le choix de la France est de favoriser un système qui détruit son urbanisme, sa qualité de vie, son agriculture, ses emplois de proximité (trois emplois détruits pour un emploi créé dans la grande distribution), au profit d’emplois non qualifiés, précaires et générateurs d’une frustration immense. Le choix de la France, mais pas le choix de ses citoyens. Car tel est le paradoxe : ce phénomène d’enlaidissement généralisé et de désertification des centres-villes est partout dénoncé. 8 % de vacance de commerces dans les villes françaises, plus de 10 % dans certaines villes comme Béziers ou Perpignan. Quiconque y verrait un lien avec le vote de ces villes aux élections municipales n’aurait sans doute pas complètement tort. Dans le sentiment de désespérance qui frappe de nombreux Français, dans la crise identitaire qui les mine, il entre pour une part l’impression que ce qui faisait la beauté de leur cadre de vie, le cœur de leur sociabilité, est en train de disparaître. S’en inquiéter ne relève plus d’une coupable nostalgie pour un monde révolu, d’un manque de sensibilité aux merveilles de la modernité et d’un refus obtus de considérer les nécessités économiques, mais du minimum de responsabilité politique pour qui veut éviter le chaos idéologique. Natacha Polony Le Figaro du 19 avril 2014 Scrive una risposta
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