Alain Jaubert, homme d’images et de textes
Alain Jaubert utilise son esprit scientifique dans sa vie de producteur et réalisateur de documentaires. Dans la fameuse série Palettes diffusée par Arte depuis 1989, le texte est au service de l’image. Il oriente son étude sur un tableau racontant toute l’histoire de celui-ci et sortant ainsi du discours classique sur l'art ciblé sur le peintre, ou les périodes artistiques.
« Il faut bien commencer un jour », Alain Jaubert écrit depuis l’âge de quinze ans. Il a une centaine de nouvelles, le début de quatre ou cinq romans dans ses cartons. Dans ce roman-ci, c’est le texte qui suscite des images exotiques et fortes. Alain Jaubert partage avec son lecteur un peu de l’expérience personnelle vécue dans la marine marchande.
Le livre « Val Paradis » est un parcours initiatique qui décrit les aventures d’Antoine. Ce jeune marin de 18 ans fait escale un jour de décembre 1958, dans un grand port mythique d’Amérique latine : Valparaiso. Pendant cette escale d’à peine 48 heures, il va faire l’expérience de tout ce qu’on fait comme expériences dans une escale : il va se saouler, il va rencontrer des prostituées, on va lui raconter des histoires. Cette escale, est à la fois le paradis et son envers, l’enfer, une chute, une mort et une résurrection. Le récit se déroule dans un laps de temps très court, mais pendant lequel le personnage va vivre une expérience intense.
En filigrane à travers le livre, le lecteur suit un peu de l’épopée du corps, qui survit aux effroyables tempêtes où le marin pense mourir, mais aussi, la nausée infligée par force beuveries, lors du retour à terre.
L’auteur confirme que la musique lui a permis cette construction rythmée qui va de l’intime aux symphonies aussi amples que l’océan.
Odile Hervé-Bazin
Alain Jaubert utilise son esprit scientifique dans sa vie de producteur et réalisateur de documentaires. Dans la fameuse série Palettes diffusée par Arte depuis 1989, le texte est au service de l’image. Il oriente son étude sur un tableau racontant toute l’histoire de celui-ci et sortant ainsi du discours classique sur l'art ciblé sur le peintre, ou les périodes artistiques.
« Il faut bien commencer un jour », Alain Jaubert écrit depuis l’âge de quinze ans. Il a une centaine de nouvelles, le début de quatre ou cinq romans dans ses cartons. Dans ce roman-ci, c’est le texte qui suscite des images exotiques et fortes. Alain Jaubert partage avec son lecteur un peu de l’expérience personnelle vécue dans la marine marchande.
Le livre « Val Paradis » est un parcours initiatique qui décrit les aventures d’Antoine. Ce jeune marin de 18 ans fait escale un jour de décembre 1958, dans un grand port mythique d’Amérique latine : Valparaiso. Pendant cette escale d’à peine 48 heures, il va faire l’expérience de tout ce qu’on fait comme expériences dans une escale : il va se saouler, il va rencontrer des prostituées, on va lui raconter des histoires. Cette escale, est à la fois le paradis et son envers, l’enfer, une chute, une mort et une résurrection. Le récit se déroule dans un laps de temps très court, mais pendant lequel le personnage va vivre une expérience intense.
En filigrane à travers le livre, le lecteur suit un peu de l’épopée du corps, qui survit aux effroyables tempêtes où le marin pense mourir, mais aussi, la nausée infligée par force beuveries, lors du retour à terre.
L’auteur confirme que la musique lui a permis cette construction rythmée qui va de l’intime aux symphonies aussi amples que l’océan.
Odile Hervé-Bazin